Prévention et prise en charge des grossesses non désirées chez les filles scolarisées dans les districts sanitaires de Soubré et Méagui en Côte d'Ivoire en 2018

Les grossesses chez les adolescentes et jeunes filles scolarisées peuvent entrainer de lourdes conséquences sur leur santé et leur éducation. Il est donc important d'évaluer leur connaissance et utilisation des méthodes contraceptives modernes et d'apprécier la qualité des services qui leu...

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Auteur principal : Garaud Julie (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Pineau Alain (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prévention et prise en charge des grossesses non désirées chez les filles scolarisées dans les districts sanitaires de Soubré et Méagui en Côte d'Ivoire en 2018 / Julie Garaud; sous la direction de Alain Pineau
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (133 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Pharmacie : Nantes : 2019
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Documents associés : Reproduit comme: Prévention et prise en charge des grossesses non désirées chez les filles scolarisées dans les districts sanitaires de Soubré et Méagui en Côte d'Ivoire en 2018
Description
Résumé : Les grossesses chez les adolescentes et jeunes filles scolarisées peuvent entrainer de lourdes conséquences sur leur santé et leur éducation. Il est donc important d'évaluer leur connaissance et utilisation des méthodes contraceptives modernes et d'apprécier la qualité des services qui leur sont proposés en santé sexuelle et reproductive. Des études transversales et observationnelle ont été conduites auprès des adolescentes et jeunes filles âgées de 10 à 24 ans à l'aide d'un questionnaire standardisé dans les établissements scolaires et dans les structures sanitaires fréquentées par les adolescentes et jeunes filles à Soubré et Méagui en Côte d'Ivoire. Des analyses de régressions logistiques ont permis de rechercher les facteurs associés à une absence de connaissance des méthodes contraceptives, ainsi qu'à l'utilisation d'une méthode contraceptive moderne. L'observation des consultations a été décrite à l'aide de scores et de verbatims jugeant de la qualité des structures sanitaires. Au total 507 élèves (42,4% de filles sexuellement actives) ont participé à l'enquête. Parmi elles, 31 ont déclaré avoir eu une grossesse soit une prévalence de 14,4% chez les filles sexuellement actives. Les élèves étaient 21% à ne connaître aucune méthode contraceptive moderne et seulement 36% d'entre elles étaient capables de citer au moins 3 méthodes contraceptives modernes incluant les préservatifs. Après l'analyse multivariée, le niveau d'étude en 1er cycle, la location d'une maison, le fait d'être non sexuellement active, et de ne pas suivre des cours d'éducation sexuelle étaient associés à une non-connaissance des méthodes contraceptives modernes. Une méthode contraceptive moderne était utilisée chez 128 (59,5%) filles sexuellement actives parmi celles-ci 30 (14,0%) étaient sous contraception hors préservatifs. Après l'analyse multivariée, la connaissance d'au moins 3 méthodes contraceptives modernes et le fait d'avoir eu une grossesse étaient associés à l'utilisation d'une méthode contraceptive hors préservatif. Au total 52 consultations portant sur la santé sexuelle et reproductive ont été observées dans 3 structures sanitaires. Les trois structures atteignaient des pourcentages de qualité inférieure à 70%. Cette enquête a permis de mettre en évidence l'importance du phénomène de grossesse en milieu scolaire ainsi qu'une connaissance et une utilisation des méthodes contraceptives modernes insuffisantes chez ces adolescentes et jeunes filles.
Notes : Autre (s) contribution (s) : Jean-Michel Robert (Président du jury) ; Michèle Tétart, Stéphanie Durand (Membres du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 96-101, 72 réf.