Infarctus rénaux : étude descriptive rétrospective clinico-biologique et thérapeutique
Introduction : L'objectif principal est d'obtenir une meilleure connaissance des étiologies, du terrain et des caractéristiques clinico-biologiques des patients présentant un infarctus rénal (IR). L'objectif secondaire est de décrire les différentes options thérapeutiques. Matériel et...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Infarctus rénaux : étude descriptive rétrospective clinico-biologique et thérapeutique / Bruno Ulésie; sous la direction de Nicolas Brebion |
Publié : |
2018 |
Description matérielle : | 1 vol. (83 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2018 |
Sujets : | |
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Infarctus rénaux |
Résumé : | Introduction : L'objectif principal est d'obtenir une meilleure connaissance des étiologies, du terrain et des caractéristiques clinico-biologiques des patients présentant un infarctus rénal (IR). L'objectif secondaire est de décrire les différentes options thérapeutiques. Matériel et méthode : Etude rétrospective portant sur les cas d'IR observés sur une période de 2000 à 2018 au CHU de Nantes et au CHD de la Roche-sur-Yon. Identification des patients via la cotation CIM 10 à partir du programme de médicalisation du système d'information. Recueil des données démographiques, cliniques, paracliniques, des examens étiologiques réalisés, et de la thérapeutique. Résultats : Identification de 218 cas d'IR. Répartitions des patients en 5 groupes de mécanisme : embolique (groupe A, n=106), lésion artère rénale (groupe B, n=36), thrombophilique (groupe C, n=10), iatrogène (groupe D, n=20) et idiopathique (groupe E, n=46). Les patients étaient plus âgés dans les groupes A et D. Le terrain vasculaire était souvent associé au groupe A. Les symptômes cliniques incluaient une douleur abdominale dans 78.8% des cas. Les résultats biologiques incluaient une augmentation des lactates déshydrogénases (93%) et de la protéine C réactive (91.1%), une hématurie microscopique (60.3%). L'étiologie la plus fréquente était la fibrillation atriale (19%). Etait mis en place majoritairement un anticoagulant au long cours dans les groupes A, C, D et de durée déterminée dans les groupes B et E. Introduction peu fréquente d'un antiagrégant plaquettaire. Conclusion : Le mécanisme embolique est fréquemment en cause dans les IR. L'IR peut survenir sur des terrains différents en fonction du mécanisme étiologique. Un traitement au long cours est à proposer en cas de mécanisme embolique et à discuter sur des durées plus courtes dans les autres cas. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 68-73, 79 réf. |