Crise d'agitation chez les enfants et adolescents au CHU de Nantes en 2017

Introduction : L'agitation est un motif d'admission aux urgences pédiatriques en augmentation avec une population qui tend à rajeunir. L'objectif principal était de décrire les enfants et adolescents admis pour crise d'agitation aux urgences pédiatriques de Nantes et secondaireme...

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Auteur principal : Guion Marie (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Morton Vabres Nathalie (Directeur de thèse), Vrignaud Bénédicte (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Crise d'agitation chez les enfants et adolescents au CHU de Nantes en 2017 / Marie Guion; sous la direction de Nathalie Vabres et de Bénédicte Vrignaud
Publié : 2018
Description matérielle : 1 vol. (46 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2018
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Crise d'agitation chez les enfants et adolescents au CHU de Nantes en 2017
Description
Résumé : Introduction : L'agitation est un motif d'admission aux urgences pédiatriques en augmentation avec une population qui tend à rajeunir. L'objectif principal était de décrire les enfants et adolescents admis pour crise d'agitation aux urgences pédiatriques de Nantes et secondairement de discuter la problématique de leur prise en charge. Matériel et Méthodes : Etude épidémiologique, observationnelle, descriptive, monocentrique et prospective menée aux urgences pédiatriques de Nantes. Ont été inclus les enfants sans limite d'âge admis pour crise d'agitation avec hétéro-agressivité entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017 à l'aide d'un questionnaire. Résultats : 130 patients ont été inclus représentant 191 passages. La moyenne d'âge était de 11,2 ans +- 2,6, avec un sex-ratio de 3,5 au profit des garçons. 76,9% avaient un suivi psychologique en cours. 47,7% étaient connus du conseil départemental. 68,6% étaient arrivés par ambulance aux urgences pédiatriques et 86,4% étaient calmes à l'admission. 29,3% des patients ont été hospitalisés. 26,9% des patients sont venus au moins 2 fois au cours de l'année et ces patients étaient significativement plus suivis par l'Aide Sociale à l'Enfance que ceux ne consultant qu'une seule fois. Conclusion : Nous observons une population jeune, au parcours complexe. La pluridisciplinarité est indispensable pour ces patients pour coordonner au mieux le parcours et la prise en charge. Pour apporter une réponse à cette crise, une hospitalisation de courte durée pourrait permettre une réorganisation des acteurs autour de l'enfant pour permettre une prise en charge pluridisciplinaire adaptée.
Bibliographie : Bibliogr. f. 36-37, 27 réf.