Enquête et impact de l'automédication et des médecines complémentaires chez les patients greffés cardiaque et/ou pulmonaire

La greffe, thérapeutique d'exception, constitue l'ultime recours, pour les patients en phase terminale d'une pathologie chronique. Elle est aujourd'hui couramment pratiquée. En 2016, 5891 organes ont été greffés en France dont 477 cœurs, 371 poumons et 13 cœurs-poumons. C'es...

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Auteur principal : Martinez Marion (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Feldman David (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Enquête et impact de l'automédication et des médecines complémentaires chez les patients greffés cardiaque et/ou pulmonaire / Marion Martinez; sous la direction de David Feldman
Publié : 2018
Description matérielle : 1 vol. (89 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Pharmacie : Nantes : 2018
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Enquête et impact de l'automédication et des médecines complémentaires chez les patients greffés cardiaque et/ou pulmonaire
Description
Résumé : La greffe, thérapeutique d'exception, constitue l'ultime recours, pour les patients en phase terminale d'une pathologie chronique. Elle est aujourd'hui couramment pratiquée. En 2016, 5891 organes ont été greffés en France dont 477 cœurs, 371 poumons et 13 cœurs-poumons. C'est un domaine en constante évolution. Actuellement, le recours à l'automédication est de plus en plus répandu, de même que l'utilisation des médecines complémentaires et parallèles ; notre société souhaitant, de plus en plus, un mode de vie sain et naturel. Cette population particulière de patients greffés ayant une thérapeutique lourde et contraignante est d'autant plus réceptive à ce type de médecines et d'alternatives. Ce travail a donc permis d'évaluer l'importance de ces pratiques auprès de ce type de patient. Cela fait le constat d'une forte utilisation de l'automédication et des médecines parallèles avec un recours très important à la phytothérapie, aromathérapie, homéopathie mais également à toutes sortes de soins et de médecines douces dans le but d'atténuer leurs différents maux et d'améliorer leur quotidien. Cependant, ces thérapeutiques ne sont pas sans risques et de possibles interactions avec les médicaments anti-rejets et autres traitements sont à craindre. Il est donc indispensable d'étudier et de contrôler ce genre de pratiques. Une éducation thérapeutique du patient sur ce sujet et l'intégration dans le protocole de soins sont donc indispensables. Le pharmacien a un véritable rôle à jouer sur cette nécessité éducative puisqu'il représente le premier interlocuteur au quotidien du patient mais également le premier distributeur de ces médecines.
Bibliographie : Bibliogr. f. 75-78, 42 réf.