Décisions de limitation du niveau de soins aux urgences : analyse rétrospective de 323 cas dans le service du CHU de Nantes

Objectif : analyse des critères de décision de LATA aux urgences d'un CHU et devenir des patients concernés. Matériel et Méthode : étude rétrospective monocentrique au CHU de Nantes, de l'ensemble des formulaires de LATA remplis aux urgences du 30 juin 2016 au 1er juillet 2017. Résultats :...

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Auteur principal : Robin Hélène (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Le Conte Philippe (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Décisions de limitation du niveau de soins aux urgences : analyse rétrospective de 323 cas dans le service du CHU de Nantes / Hélène Robin; sous la direction de Philippe Le Conte
Publié : 2018
Description matérielle : 1 vol. (57 p.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2018
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Décisions de limitation du niveau de soins aux urgences : analyse rétrospective de 323 cas dans le service du CHU de Nantes
Description
Résumé : Objectif : analyse des critères de décision de LATA aux urgences d'un CHU et devenir des patients concernés. Matériel et Méthode : étude rétrospective monocentrique au CHU de Nantes, de l'ensemble des formulaires de LATA remplis aux urgences du 30 juin 2016 au 1er juillet 2017. Résultats : près d'un tiers des LATA du CHU ont été décidées au sein du service des urgences. Les patients étaient âgés (en moyenne 80,4 ans), majoritairement des femmes, en provenance de leur domicile, partiellement dépendantes, et porteuses d'un cancer, d'une démence et/ou d'une insuffisance cardiaque. Les défaillances d'organe les plus fréquemment présentées étaient respiratoire, neurologique et hémodynamique. Le principal motif de décision de LATA invoqué était la dégradation prévisible de l'autonomie future. L'expression de la volonté du patient n'était recherchée que dans 28% des cas. La collégialité de la décision n'était pas respectée dans 37% des cas. Les médecins consultants les plus sollicités étaient urgentiste (46%) ou réanimateur (20%). Les patients étaient hospitalisés à l'UHCD dans 59% des cas. 59% ont reçu des soins palliatifs. 61% des patients sont décédés lors de leur séjour hospitalier, dont 6,5% sont décédés dans le service des urgences. Les délais entre admission et LATA, LATA et décès, et admission et décès étaient respectivement de 4,6h (+- 5,53h), 33,6h (+- 1506h) et 41,2 (+- 1506h). Conclusion : la LATA n'est pas synonyme de décès précoce. Des améliorations sont à attendre dans le respect du cadre réglementaire, notamment en terme de collégialité et de recherche de la volonté du patient, de la traçabilité, et de la formation des médecins à la loi, en éthique et aux soins palliatifs.
Bibliographie : Bibliogr. p. 55-57, 35 réf.