Biocompatibilité des matériaux d'obturation coronaire directe ? : le point en 2017

En odontologie conservatrice, nous utilisons principalement trois matériaux : l'amalgame, le composite et le ciment verre ionomère. Ces trois matériaux contiennent des substances qui altèrent leur biocompatibilité. L'amalgame contient du mercure qui est un neurotoxique connu de longue date...

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Auteur principal : Hautcoeur Romaric (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Odontologie Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Jordana Fabienne (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Biocompatibilité des matériaux d'obturation coronaire directe ? : le point en 2017 / Romaric Hautcoeur; sous la direction de Fabienne Jordana
Publié : 2017
Description matérielle : 1 vol. (138 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2017
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Biocompatibilité des matériaux d'obturation coronaire directe ?
Description
Résumé : En odontologie conservatrice, nous utilisons principalement trois matériaux : l'amalgame, le composite et le ciment verre ionomère. Ces trois matériaux contiennent des substances qui altèrent leur biocompatibilité. L'amalgame contient du mercure qui est un neurotoxique connu de longue date. Différents phénomènes de dégradation aboutissent à une libération de mercure dans la cavité buccale, qui peut être avalé ou inhalé. Même si les résultats de nombreuses études sont globalement rassurants, une attention particulière doit être portée sur le risque dermatologique et allergique, ainsi que sur le risque d'altération de la fonction rénale. Les résines composites contiennent des monomères tels que le Bis-GMA, l'UDMA, le TEGDMA, l'HEMA, ou le Bisphénol A, et bien d'autres substances qui peuvent représenter un risque toxique. Ces monomères sont incriminés dans de nombreux effets biologiques in vitro : cytotoxicité, immunotoxicité, génotoxicité etc. Les ciments verre ionomères présentent une bonne alternative biocompatible aux deux précédents matériaux, mais leurs indications sont assez limitées du fait de leur faibles propriétés mécaniques.
Bibliographie : Bibliogr. f. 113-138, 254 réf.