Nationaux et étrangers en droit public français

La question de la relation entre nationaux et étrangers en droit public connaît un certain nombre de mutations caractérisées par un apparent rapprochement des deux statuts juridiques et par leur définition. La question est bien celle de la place que le droit public peut ou doit accorder à ceux qui v...

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Auteur principal : Madeira Anne-Virginie (Auteur)
Autres auteurs : Drago Guillaume (Préfacier)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Nationaux et étrangers en droit public français / Anne-Virginie Madeira,...; Préface de Guillaume Drago,...
Publié : Issy-les-Moulineaux : LGDJ, une marque de Lextenso , DL 2018
Description matérielle : 1 vol. (427 p.)
Collection : Bibliothèque de droit public ; 300
Note de thèse : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Droit public : Paris 2 : 2015
Sujets :
Documents associés : Autre édition: Nationaux et étrangers en droit public français
Autre format: Nationaux et étrangers en droit public français
Description
Résumé : La question de la relation entre nationaux et étrangers en droit public connaît un certain nombre de mutations caractérisées par un apparent rapprochement des deux statuts juridiques et par leur définition. La question est bien celle de la place que le droit public peut ou doit accorder à ceux qui vivent au sein de l'État mais n en possèdent pas la nationalité et donc celle de l actuelle signification donnée au lien de nationalité en droit public français. Cette signification semble dépendre à la fois du mode de distinction entre les concepts de national et d étranger, c'est-à-dire de l exercice de la souveraineté de l'État dans ce choix, et des statuts qui leur sont ensuite attachés en tant qu ils sont liés par un élément primordial : la présence sur un même territoire. Ainsi, l étranger, s il n est pas attaché à l'État par le lien de nationalité, est tout de même soumis au pouvoir étatique du fait de sa présence sur le territoire de l'État. Le droit relatif à la nationalité et à l extranéité est avant tout un droit d exclusion et de restriction qui conduit à reconnaître à l étranger moins de droits qu au national et qui codifie cette différence. Mais ce droit est aussi, en parallèle, un droit d intégration car il définit un statut de l étranger dans l'État où il réside et en fait un sujet du droit de cet État. L enjeu d une étude des relations entre nationaux et étrangers est donc de questionner l actuelle distinction juridique des deux concepts. Il s agirait ainsi à la fois de réconcilier en la matière les deux expressions du pouvoir étatique : le pouvoir de commandement unilatéral fondé sur la contrainte et la conservation de l autonomie et de la liberté reconnue à l individu dans la société, et d assurer l équilibre entre une nécessaire différenciation des statuts, en raison de l existence d une communauté nationale qui fonde le pacte constitutionnel et qui est à distinguer de la simple société civile, et le respect des libertés individuelles au sein de l'État.
Notes : LGDJ = Librairie générale de droit et de jurisprudence
Note sur la collection : L'ouvrage porte par erreur l'ISSN 2268-5499
Bibliographie : Bibliogr. p. [387]-409. Index
ISBN : 978-2-275-05980-8