Recours au smartphone dans le dépistage du mélanome : une revue systématique de la littérature

Introduction : le diagnostic précoce du mélanome est déterminant pourdiminuer la mortalité. Le smartphone, avec les applications et la possibilité d'envoyer des photographies au dermatologue, pourrait participer à améliorer le dépistage. Objectif : l'objectif de notre revue était d'év...

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Auteurs principaux : Hild Sandrine (Auteur), Rault Serandour Julie (Auteur), Rat Cédric (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Recours au smartphone dans le dépistage du mélanome : une revue systématique de la littérature / Sandrine Hild, Julie Rault Serandour; sous la direction de Cédric Rat
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2017
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017
Sujets :
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Description
Résumé : Introduction : le diagnostic précoce du mélanome est déterminant pourdiminuer la mortalité. Le smartphone, avec les applications et la possibilité d'envoyer des photographies au dermatologue, pourrait participer à améliorer le dépistage. Objectif : l'objectif de notre revue était d'évaluer la performance diagnostique des applications et de la télédermatologie via smartphone dans le dépistage du mélanome et d'analyser les critères de qualité de ces techniques. Méthode : nous avons mené une revue systématique de la littérature publiée entre 2007 et 2017, dans Pubmed®, selon les recommandations PRISMA. Résultats : sur les trente et un articles inclus, treize étudiaient la performance diagnostique des applications et quatorze se concentraient sur la télédermatologie mobile. La qualité scientifique des études analysant les applications sur smartphone était très inégale. Seules trois études produisaient les caractéristiques aire sous la courbe et coefficient kappa de concordance. La sensibilité était faible, variant de de 7% à 90% (médiane 64%). Lorsqu'ils utilisaient une application, les patients vivaient finalement mal l'absence de contact avec un soignant. L'évaluation de la télédermatologie via smartphone ouvre plus de perspectives : elle accélérait le parcours de soin et permettait un meilleur diagnostic par rapport aux algorithmes. Malgré de très bonnes sensibilités, la concordance entre les diagnostics réalisés en télédermatologie et lors de consultations présentielles restait très variable selon les études (k=0.2 à 0,84 ; médiane k=0,6). Elle était améliorée par l'addition d'images prises avec un dermoscope (k=0,29 à 0,87 ; médiane k=0,74). Dans cette revue de littérature, jusqu'à 20% des photographies transmises étaient de qualité insuffisante pour être analysées. Les modalités de prise des photographies et les modalités de sécurisation des données n'étaient rapportées que de façon très partielle. Conclusion : le recours à la télédermatologie pourrait participer à améliorer l'accès à la consultation dermatologique en optimisant le parcours de soin. Par contre, les médecins doivent alerter les patients sur le fait que la télédermatologie comme les applications ne remplacent pas un examen cutané complet.
Notes : Description d'après la consultation, 2017-01-22
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Bibliographie : Bibliogr. 87 réf.