L'orchestration de la mort : les funérailles, des temps modernes à l'époque contemporaine [communications issues des "ateliers Condorcet", les 19 mars, 4 juin et 11 octobre 2013, et de la journée d'étude tenue à l'EHESS-Paris le 5 juin 2013]

Si l'histoire de la mort a suscité de nombreux travaux, celle du sort réservé au corps morts reste méconnue. Jusqu au XVIIIe siècle, l Église se charge de l ensevelissement des corps dans les églises, chapelles ou cimetières adjacents, en veillant à sacraliser ces espaces funéraires. Mais l urb...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Belmas Élisabeth (Directeur de publication), Nonnis Vigilante Serenella (Directeur de publication)
Collectivité auteur : Presses universitaires du Septentrion (Éditeur commercial)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : L' orchestration de la mort : les funérailles, des temps modernes à l'époque contemporaine : [communications issues des "ateliers Condorcet", les 19 mars, 4 juin et 11 octobre 2013, et de la journée d'étude tenue à l'EHESS-Paris le 5 juin 2013] / [sous la direction d'] Elisabeth Belmas, Serenella Nonnis-Vigilante
Publié : Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion , DL 2017
Description matérielle : 1 volume (267 p.)
Collection : Histoire et civilisations
Sujets :
Documents associés : Autre format: L' orchestration de la mort
Description
Résumé : Si l'histoire de la mort a suscité de nombreux travaux, celle du sort réservé au corps morts reste méconnue. Jusqu au XVIIIe siècle, l Église se charge de l ensevelissement des corps dans les églises, chapelles ou cimetières adjacents, en veillant à sacraliser ces espaces funéraires. Mais l urbanisation, l influence des scientifiques et des philosophes et les exigences de santé publique entraînent une série de mesures administratives. Le mouvement hygiéniste souligne au XIXe siècle les problèmes de séparation définitive des vivants et des morts et du choix de l emplacement du cadavre. Dans le cimetière public et laïc, une nouvelle célébration de la mémoire voit le jour. À partir des années 1870, des médecins positivistes prônent la crémation des corps au nom de la santé publique et revendiquent la liberté d expérimentation, tout en demeurant attachés au respect du culte des morts. Historiens, sociologues et anthropologues mêlent leur regard pour penser le temps et les formes du passage de la communauté des vivants à l univers de la mémoire
Notes : Résumés des contributions en français et en anglais
Bibliographie : Notes bibliogr. en bas de page. Index
ISBN : 978-2-7574-1802-4