Épidémiologie des infections néonatales bactériennes précoces invasives : étude en population de 2006 à 2015 au CHU de Nantes

Introduction : en attendant les nouvelles recommandations françaises sur la prise en charge des infections néonatales, le but de notre étude était d'évaluer l'incidence actuelle des infections néonatales bactériennes précoces (INBP) certaines dans une population française, incluant les dos...

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Auteur principal : Dain Clémence (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Gras-Le Guen Christèle (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Épidémiologie des infections néonatales bactériennes précoces invasives : étude en population de 2006 à 2015 au CHU de Nantes / Clémence Dain; sous la direction de Christèle Gras-Le Guen
Publié : 2017
Description matérielle : 1 vol. (47 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Pédiatrie : Nantes : 2017
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Épidémiologie des infections néonatales bactériennes précoces invasives
Description
Résumé : Introduction : en attendant les nouvelles recommandations françaises sur la prise en charge des infections néonatales, le but de notre étude était d'évaluer l'incidence actuelle des infections néonatales bactériennes précoces (INBP) certaines dans une population française, incluant les dosages de la procalcitonine (PCT) au cordon et d en décrire les caractéristiques épidémiologiques. Méthodes : nous avons réalisé une étude rétrospective en population au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes. Nous avons inclus tous les nouveau-nés pris en charge pour une INBP confirmée dans les services de maternité, de néonatologie ou de soins intensifs entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2015. Résultats : entre 2006 et 2015, 74 cas d'INBP ont été documentés au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes. L'incidence globale de l'INBP certaine était de 0,43/1000 nouveau-nés, incluant 0,23/1000 infections à SGB et 0,08/1000 infections à E.coli. La majorité des nouveau-nés infectés étaient des nouveau-nés à terme ou proches du terme (69% étaient >= 34 semaines) et présentaient des symptômes d'infection précoce (86% dans les 24 premières heures de vie), la plupart respiratoires. Parmi les nouveau-nés infectés, 5,4% présentaient une méningite et il y a eu 8% de décès (survenant uniquement chez des prématurés). Environ 80% des nouveau-nés infectés ont été exposés au céfotaxime et à l'amoxicilline. La valeur de la procalcitonine au cordon ombilical était disponible pour 38 des nouveau-nés infectés et 16 (42%) avaient un taux inférieur à 0,6 ng/ml (faux négatifs). Conclusion : l'établissement d'un registre national des INBP documentées pourrait contribuer à l'amélioration des connaissances et pratiques de maternité en matière de diagnostic et de traitement des INBP. La validation d'algorithmes diagnostiques combinant des données cliniques et biologiques comme la valeur de la PCT au sang du cordon apparait comme une approche importante pour limiter l exposition aux antibiotiques sans retarder l initiation du traitement chez les nouveau-nés infectés.
Bibliographie : Bibliogr. f. 45-47, 31 réf.