Prisons sous tensions

Le 24 novembre 2009, le Parlement français a voté une loi pénitentiaire présentée par la Garde des Sceaux comme la source essentielle d'un droit pénitentiaire clarifié, modernisé, en phase avec les attentes de notre démocratie . En faisant de l'individualisation des peines et de la lutte...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Benguigui Georges (Auteur), Guilbaud Fabrice (Auteur), Malochet Guillaume (Auteur)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Prisons sous tensions / Georges Benguigui, Fabrice Guilbaud, Guillaume Malochet
Publié : Nîmes : Champ social , 2017
Collection : Questions de société
Titre de l'ensemble : Questions de société
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Accès direct soit depuis les campus via le réseau ou le wifi eduroam soit à distance avec un compte @etu.univ-nantes.fr ou @univ-nantes.fr
Documents associés : Autre format: Prisons sous tensions
Description
Résumé : Le 24 novembre 2009, le Parlement français a voté une loi pénitentiaire présentée par la Garde des Sceaux comme la source essentielle d'un droit pénitentiaire clarifié, modernisé, en phase avec les attentes de notre démocratie . En faisant de l'individualisation des peines et de la lutte contre la récidive les deux piliers du service public pénitentiaire, cette loi était censée poser les jalons de la modernisation tant attendue des conditions de détention. Et pourtant La France essuie toujours de sévères critiques sur l'état de délabrement de son parc pénitentiaire. Le nombre de suicides en détention se maintient à un niveau élevé. Les condamnations de personnes souffrant de pathologies psychiatriques avérées ne fléchissent pas. La construction de nouvelles prisons se poursuit, les peines s'allongent et continuent de punir les plus pauvres. Le credo des promoteurs de ce système tient en une phrase : il faut protéger la société contre les dangers représentés par certains de ses éléments. Et pourtant Par-delà ses réformes successives, la prison ne change pas : c'est une cocotte-minute, travaillée de l'intérieur par des logiques paradoxales qui lui donnent le visage intemporel d'un lieu a-démocratique. La prison n'est ni un instrument de défense sociale, ni un outil de réhabilitation : elle est l'un et l'autre à la fois, porteuse d'une mission paradoxale, contenir et réinsérer, maintenir sous écrou et faire émerger un projet post-carcéral. Les tensions sont constitutives de l'institution carcérale : elles en forment l'armature quotidienne et le fondement politique. C'est munis de cette grille de lecture que onze contributeurs, sociologues, juristes et politistes, livrent ici le fruit de recherches empiriques originales
Notes : Titre provenant de l'écran d'accueil
Configuration requise : Accès par internet. Logiciel Adobe Acrobat Reader 6.0 et plus
ISBN : 978-2-35371-119-2