Déficit du réflexe pupillaire afférent dans les occlusions de veine centrale de la rétine : étude de 95 yeux

Objectif : déterminer la sensibilité du déficit du réflexe pupillaire afférent (dRPA) dans les occlusions de veine centrale de la rétine, versus l'acuité visuelle inférieure et les territoires de non perfusion à l'angiographie à la fluorescéine. Matériel et méthode : étude sur 95 yeux avec...

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Auteur principal : Bensaber Sonia (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Weber Michel (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Déficit du réflexe pupillaire afférent dans les occlusions de veine centrale de la rétine : étude de 95 yeux / Sonia Bensaber; sous la direction de Michel Weber
Publié : 2017
Description matérielle : 1 vol. (49 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Ophtalmologie : Nantes : 2017
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Déficit du réflexe pupillaire afférent dans les occlusions de veine centrale de la rétine
Description
Résumé : Objectif : déterminer la sensibilité du déficit du réflexe pupillaire afférent (dRPA) dans les occlusions de veine centrale de la rétine, versus l'acuité visuelle inférieure et les territoires de non perfusion à l'angiographie à la fluorescéine. Matériel et méthode : étude sur 95 yeux avec une occlusion de la veine centrale de la rétine sur une période 12 mois, inclus dans un PHRC inter-régional incluant les CHU de Tours, Nantes, Rennes, Angers, Brest et Poitiers de 2004 à 2010, et étudiant l'efficacité de l'hémodilution normovolémique, de la troxérutine, et de la combinaison de ces 2 traitements. Nous avons analysé le dRPA classé en absent , minime , modéré , ou sévère (à l'aide de filtre photographique de densité croissante), l'acuité visuelle < 1/10 ou >=1/10, et les territoires de non perfusion angiographique > ou < à 30 diamètres papillaires dans le dépistage des formes ischémiques compliquées de néovaisseaux iriens (rubéose irienne et glaucome néovasculaire) et de néovaisseaux prérétiniens ou d'hémorragies intravitréennes. Résultats : le dRPA sévère avait une sensibilité de 96%, contre 94% pour une acuité visuelle < 1/10 et 27,5% pour une non perfusion supérieure à 30 diamètres papillaires à l'angiographie. La prévalence des formes ischémiques compliquées sur la période de 12 mois de suivi était de 43% lorsque le dRPA était sévère , 35% lorsque l'acuité visuelle était < 1/10, 27,5% pour l'angiographie avec une surface de non perfusion > à 30 diamètres papillaires. Conclusion : le déficit du réflexe pupillaire afférent sévère (soit évident cliniquement), apparaît comme un excellent test diagnostique, cliniquement simple de réalisation, associé à l'acuité visuelle < 1/10 dans le dépistage des formes ischémiques compliquées de néovaisseaux dans les OVCR, comparé à l'angiographie à la fluorescéine.
Bibliographie : Bibliogr. f. 46-49, 46 réf.