Efficacité, tolérance et coût d'un traitement à base de sofosbuvir chez les patients atteints d'une hépatite C chronique pris en charge au CHU de Nantes

Le traitement de l'hépatite C chronique a connu une révolution suite à la découverte de la deuxième vague d'inhibiteurs de protéase, en particulier le sofosbuvir. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité, la tolérance et le coût de ce traitement in real life au CHU de N...

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Auteur principal : Deschamps Camille (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Archambeaud Isabelle (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Efficacité, tolérance et coût d'un traitement à base de sofosbuvir chez les patients atteints d'une hépatite C chronique pris en charge au CHU de Nantes / Camille Deschamps; sous la direction de Isabelle Archambeaud
Publié : 2017
Description matérielle : 1 vol. (43 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Efficacité, tolérance et coût d'un traitement à base de sofosbuvir chez les patients atteints d'une hépatite C chronique pris en charge au CHU de Nantes
Description
Résumé : Le traitement de l'hépatite C chronique a connu une révolution suite à la découverte de la deuxième vague d'inhibiteurs de protéase, en particulier le sofosbuvir. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité, la tolérance et le coût de ce traitement in real life au CHU de Nantes. Patients et méthodes : Etude rétrospective multicentrique de 112 patients consécutifs atteints d'une hépatite C chronique, traités par un traitement à base de sofosbuvirdébuté entre février et novembre 2014. Résultats : L'âge moyen était de 55,8 ans et 68,7% des patients étaient des hommes. Le génotype majoritaire était le génotype 1 avec 62,5% (16,1% de génotype 3, 9,8% de génotype 4, et 8% de génotype 2). Une cirrhose était présente dans 75% des cas, un CHC chez 7,1%.Le statut antérieur vis-à-vis des traitements était : naïfs 33%, non répondeurs 27,7%, rechuteurs 26,8% et intolérants 10,7%. Une co-infection VIH était présente chez 19,6% des patients. La RVS 12 globale était de 86,6%. Il n'existait pas de différence significative selon la combinaison de traitement, le statut antérieur de traitement, la présence ou non d'une cirrhose, la présence ou non d'une co-infection VIH. Les génotypes 3 et 4 avaient une RVS 12 significativement inférieure au génotype 1. L'asthénie, les troubles neuro-psychiques et les troubles digestifs étaient les effets indésirables les plus fréquents. Le coût d'une RVS 12 était de 82 966EUR. Conclusion : Le taux de RVS 12 in real life était globalement très élevé même si inférieur aux essais cliniques de phase III. La tolérance du traitement était très bonne contrairement aux anciens traitements de référence et aux IP de première génération. Le coût de ce traitement était très élevé, supérieur à l'association interféron pégylé/RBV, ainsi qu'aux premiers inhibiteurs de protéase.
Bibliographie : Bibliogr. f. 38-41, 42 réf.