Gouverner les illégalismes urbains : les politiques publiques face aux squats et aux bidonvilles dans les régions de Paris et de Madrid
Présentation de l'éditeur : "En questionnant la capacité des acteurs publics à gouverner les squats et les bidonvilles qui persistent dans les régions de Paris et de Madrid, l ouvrage explique les mécanismes du gouvernement différentiel des illégalismes de logement des années 1960 à nos jo...
Enregistré dans:
Auteur principal : | |
---|---|
Autres auteurs : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Gouverner les illégalismes urbains : les politiques publiques face aux squats et aux bidonvilles dans les régions de Paris et de Madrid / Thomas Aguilera; préface de Patrick Le Galès |
Publié : |
Paris :
Dalloz
, 2017 |
Collection : | Nouvelle bibliothèque de thèses (En ligne) ; 34 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
Accès direct soit depuis les campus via le réseau ou le wifi eduroam soit à distance avec un compte @etu.univ-nantes.fr ou @univ-nantes.fr |
Note de thèse : | Texte remanié de : Thèse de doctorat : Science politique. Sociologie politique et action publique : Paris, Institut d'études politiques : 2015 |
Sujets : | |
Documents associés : | Autre format:
Gouverner les illégalismes urbains |
Résumé : | Présentation de l'éditeur : "En questionnant la capacité des acteurs publics à gouverner les squats et les bidonvilles qui persistent dans les régions de Paris et de Madrid, l ouvrage explique les mécanismes du gouvernement différentiel des illégalismes de logement des années 1960 à nos jours. La recherche montre que les squats et les bidonvilles sont gouvernés, mais de façon discontinue et par des politiques aux formes diverses. Elle démontre que l ingouvernabilité est construite par les acteurs publics pour justifier le couplage d une inaction publique que l auteur conçoit comme stratégique (et non défaillante) et de politiques de l exception. L ingouvernabilité constitue ainsi à la fois un répertoire discursif justifiant le retrait de l action publique et un mode de gouvernance qui entretient les politiques de l urgence, policières et humanitaires, et autorise les bricolages partiels et ponctuels. Mais lorsque les acteurs publics y trouvent des intérêts pour se positionner comme leaders de la gouvernance métropolitaine multiniveaux, des politiques publiques autonomes peuvent s institutionnaliser autour d administrations, d instruments et de budgets propres. Dans tous les cas, les politiques sélectionnent et contraignent des bénéficiaires qui sont relogés ou dont l habitat est temporairement légalisé, tout en refoulant des victimes, expulsées de lieurs lieux de vie sans proposition de relogement. Les politiques produisent autant d illégalité qu elles n en résorbent. Derrière ces invariants, notamment issus des effets propres des instruments, la thèse identifie quatre variables clés pour expliquer la diversité des effets de l instrumentation des politiques : les niveaux d institutionnalisation, les logiques sectorielles, les échelles d action et le comportement des cibles qui contribuent à la conception des instruments, en neutralisent les contraintes et en détournent les ressources. L ouvrage explicite alors les conditions dans lesquelles des protestataires peuvent faire changer l action publique" |
---|---|
Notes : | Notice rédigée d'après la consultation du 2017-06-12 Titre provenant de la page de titre de la version électronique La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : XIV-704 p. |
Historique des publications : | Version électronique de la 1e édition, Paris : Dalloz, 2017 |
Configuration requise : | Nécessite un logiciel capable de lire un fichier au(x) format(s) Widelook ou Widelook Flash |
Bibliographie : | Bibliographie p. [601]-638. Index |
ISBN : | 978-2-247-17222-1 |