Freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 50 à 65 ans : étude qualitative par entretiens semi-dirigés en Loire-Atlantique

Le cancer du col de l'utérus est un cancer rare en France, dont la mortalité dépend de la précocité de son dépistage, d'où la recommandation pour les femmes de réaliser un frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans. Le taux de dépistage par frottis chute sous les 50% après 50 ans, mais peu...

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Auteur principal : Schmitt Aurore (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Bouton Céline (Directeur de thèse), Jourdain Maud (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 50 à 65 ans : étude qualitative par entretiens semi-dirigés en Loire-Atlantique / Aurore Schmitt; sous la direction de Céline Bouton, Maud Jourdain
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Description matérielle : 1 vol. (64 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2016
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 50 à 65 ans
Description
Résumé : Le cancer du col de l'utérus est un cancer rare en France, dont la mortalité dépend de la précocité de son dépistage, d'où la recommandation pour les femmes de réaliser un frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans. Le taux de dépistage par frottis chute sous les 50% après 50 ans, mais peu d'études se sont intéressées aux freins au dépistage spécifiquement dans cette tranche d'âge. Afin de contribuer à la compréhension de ce phénomène du point de vue des femmes, une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 femmes en Loire-Atlantique a été menée visant à identifier les freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes âgées de 50 à 65 ans, et proposer des pistes d'amélioration. Les freins retrouvés étaient l'éloignement de la consultation médicale, le désinvestissement du suivi gynécologique, la passivité vis-à-vis du dépistage du cancer du col de l'utérus, l'appréhension du dépistage, le caractère secondaire du dépistage. Les facteurs favorisants retrouvés étaient la bonne acceptation du frottis et la routine gynécologique. Peu de freins étaient spécifiques de la tranche d'âge, les principaux étaient le désinvestissement du suivi gynécologique après la ménopause, la douleur liée à l'atrophie post-ménopausique lors de l'examen gynécologique et le caractère secondaire du dépistage du cancer du col de l'utérus par rapport aux dépistages du cancer du sein et du colon. Les pistes d'amélioration proposées fondées sur ces résultats pour favoriser la participation au dépistage du cancer du col de l'utérus des plus de 50 ans sont une meilleure information des femmes via les médias mais aussi en consultation par le médecin traitant, l'instauration d'une routine gynécologique en favorisant le recours au médecin généraliste pour le suivi si l'accès au spécialiste est difficile, l'instauration d'un programme de dépistage organisé ou encore l'utilisation de tests d'auto-prélèvement vaginaux à la recherche de Papillomavirus oncogènes chez les femmes non à jour du dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis.
Bibliographie : Bibliogr. f. 60-62, 30 réf.