Prise en charge des femmes infertiles avec Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) ou Ovaires Polykystiques asymptomatiques (OPK-L) : évaluation des pratiques au CHU de Nantes

Contexte : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente de dysovulation, d'infertilité et d'hyperandrogénie féminine. L'objectif est d'étudier la prise en charge des femmes avec SOPK ou des ovaires polykystiques-like (OPK-like) au CHU de Nantes et d...

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Auteur principal : Berki Barbara (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), Ecole de sages-femmes Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Barrière Paul (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prise en charge des femmes infertiles avec Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) ou Ovaires Polykystiques asymptomatiques (OPK-L) : évaluation des pratiques au CHU de Nantes / Barbara Berki; sous la direction de Paul Barrière
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Description matérielle : 1 vol. [74 f.]
Note de thèse : Mémoire de sage-femme : Médecine : Nantes : 2016
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Prise en charge des femmes infertiles avec Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) ou Ovaires Polykystiques asymptomatiques (OPK-L)
Description
Résumé : Contexte : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente de dysovulation, d'infertilité et d'hyperandrogénie féminine. L'objectif est d'étudier la prise en charge des femmes avec SOPK ou des ovaires polykystiques-like (OPK-like) au CHU de Nantes et déterminer les éventuels facteurs prédictifs de succès (accouchement et grossesse) ou d'échec afin d'optimiser la prise en charge. Méthodologie : notre population se compose de 1660 cycles de stimulation soit 699 couples, dont la femme a un SOPK ou OPK-L ayant un compte de follicules antraux (CFA) ou un taux d'hormone antimüllérienne (AMH) sanguin augmentés. Il s'agit d'une analyse univariée puis multivariée des facteurs prédictifs de grossesse, d'accouchement et d'arrêt des cycles de stimulation pour chaque traitement : les inductions simples (IS) avec citrate de clomifène (CC), les IS avec gonadotrophines, les fécondations in vitro (FIV) et les transferts d'embryon congelé (TEC). Résultats : dans les IS avec gonadotrophine, un phénotype plus sévère (OR=0,45) et l'insémination intra-utérine (IIU) (OR=0,58) semblent diminuer les chances de grossesse. L'insémination intra-utérine (IIU) diminue également les chances d'accouchement (OR=0,4). L'utilisation d'antagonistes a une relation significative positive avec les arrêts des cycles de stimulation (OR=0,22) mais semble diminuer les chances de grossesse (OR=0,57) et d'accouchement (OR=0,62). Lors des FIV, l'antécédent de prise en charge avant le CHU semble être en défaveur d'une grossesse (OR=0,31) et d'un accouchement (OR=0,25) et a une relation significative positive avec les arrêts de cycle (OR=0,44). D'après la comparaison de nos résultats avec ceux de la littérature et de l'ABM (Agence de la Biomédecine), le service de médecine de la reproduction du CHU de Nantes est conforme aux recommandations. Conclusion : il est important de réaliser un examen clinique et de rechercher un déséquilibre glucidique et métabolique chez les femmes SOPK. Un algorithme de pris en charge doit être adapté à chaque femme
Bibliographie : Bibliogr. f. [68-74] 78 réf.