Syndrome d'Asperger et schizophrénie : risque évolutif ou diagnostic différentiel ?

Actuellement, les liens génétiques, neurobiologiques et cliniques entre les troubles du spectre autistique et les troubles du spectre schizophrénique sont questionnés. Cette thèse a pour point de départ l'observation clinique d'un patient ayant été diagnostiqué syndrome d'Asperger pui...

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Auteur principal : Jaffelin Lise (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Chirio Espitalier Marion (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Syndrome d'Asperger et schizophrénie : risque évolutif ou diagnostic différentiel ? / Lise Jaffelin; sous la direction de Marion Espitalier
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Description matérielle : 1 vol. (177 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie : Nantes : 2016
Sujets :
Description
Résumé : Actuellement, les liens génétiques, neurobiologiques et cliniques entre les troubles du spectre autistique et les troubles du spectre schizophrénique sont questionnés. Cette thèse a pour point de départ l'observation clinique d'un patient ayant été diagnostiqué syndrome d'Asperger puis ayant présenté une décompensation schizophrénique à l'adolescence. L'étude de la clinique et de la psychopathologie du syndrome d'Asperger puis de la schizophrénie permettent de dégager certaines caractéristiques spécifiques à ces troubles. La littérature rapporte des cas de syndrome de persécution dans le syndrome d'Asperger, et suggère des mécanismes cognitifs particuliers dans ces cas. Les éléments de désorganisation et les hallucinations en particulier auditives orientent plutôt vers un processus schizophrénique. Des facteurs de vulnérabilité communs, notamment génétiques, neurobiologiques et cognitifs pourraient expliquer cette comorbidité. Des auteurs proposent également différents modèles de comorbidité entre ces deux pathologies selon des hypothèses de vulnérabilité multifactorielles, et en fonction de sous-groupes cliniques comme celui de la schizophrénie à début précoce. Des pistes de prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse et de recherche sont suggérées par les données de la littérature.
Bibliographie : Bibliogr. f. 165-175, 151 réf.]