La chimiothérapie intra-artérielle hépatique chez des patients ayant un cancer colorectal avec métastases hépatiques non résécables : une étude multicentrique rétrospective
La chimiothérapie intra-artérielle hépatique (CIAH) est un traitement pour les métastases hépatiques (MH) de cancer colorectal (CCR) utilisée en France dans quelques centre-experts. Notre objectif a été d'évaluer la faisabilité, l'efficacité et la tolérance dans une étude rétrospective mul...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | La chimiothérapie intra-artérielle hépatique chez des patients ayant un cancer colorectal avec métastases hépatiques non résécables : une étude multicentrique rétrospective / Annie Lim; sous la direction de Yann Touchefeu |
Publié : |
[Lieu de publication inconnu] :
[éditeur inconnu]
, 2016 |
Description matérielle : | 1 vol. (47 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Hépato-gastroentérologie : Nantes : 2016 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
La chimiothérapie intra-artérielle hépatique chez des patients ayant un cancer colorectal avec métastases hépatiques non résécables |
Résumé : | La chimiothérapie intra-artérielle hépatique (CIAH) est un traitement pour les métastases hépatiques (MH) de cancer colorectal (CCR) utilisée en France dans quelques centre-experts. Notre objectif a été d'évaluer la faisabilité, l'efficacité et la tolérance dans une étude rétrospective multicentrique dans 4 centres ayant développé cette technique depuis 5 ans. Matériel : Les données cliniques, biologiques et radiologiques des patients traités dans 4 centres oncologiques par CIAH pour des MH non résécables de CCR entre octobre 2011 et janvier 2016 ont été rétrospectivement recueillies. Les toxicités ont été évaluées selon la classification NCI-CTCAE V4.0. Les réponses tumorales ont été évaluées selon les critères RECIST. Les données de survie ont été estimées selon la méthode de Kaplan-Meier. Résultats : 61 patients ayant des MH non résécables de CCR ont été inclus, la moyenne d'âge a été de 58 ans (de 30 à 81 ans). Ils ont été respectivement traités en 1ère, 2ème et 3ème ligne et au-delà dans 4.9%, 50.8% et 44.3% des cas. L'oxaliplatine a été administrée par voie intra-artérielle avec une moyenne de 6 cycles (de 1 à 18), en association avec du LV5FU seul dans 43.3% des cas, associée à une autre chimiothérapie IV ou un anticorps monoclonal dans 56.7% des cas. Les toxicités cliniques de grade 3-4 ont concerné 16% des patients avec 9.8% de neurotoxicité. Les toxicités biologiques de grade 3-4 ont concerné 24.6% des patients avec 22.2% de neutropénie. Les complications liées au cathéter ont été observées chez 31.1% des patients. Les taux de réponse tumorale et de contrôle de la maladie ont respectivement été de 21.3% et 70.5%. Les médianes de survie sans progression (SSP) hépatique, SSP et survie globale (SG) ont respectivement été de 9.0, 6.0 et 13.8 mois. La résection secondaire R0 a été possible chez 10 patients (16.4%) leur permettant ainsi une survie à 2 ans de 80%. Conclusion : Ces résultats provenant de 4 centres ayant récemment développé la CIAH montrent qu'il s'agit d'un traitement réalisable avec une tolérance acceptable. Ils confirment l'intérêt de la CIAH chez des patients multi-traités. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 41 réf. |