Parcours de suivi de grossesse de femmes médecins généralistes : étude qualitative auprès de 12 femmes généralistes de Loire-Atlantique

Devant la féminisation de la médecine générale et l'implication croissante des généralistes, en particulier des femmes, dans les suivis de grossesse, on peut se poser la question des médecins-patientes : comment les femmes généralistes élaborent-elles leur propre parcours de grossesse ? Quelles...

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Auteur principal : Granier Marion (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Grimault Choplin Charlotte (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Parcours de suivi de grossesse de femmes médecins généralistes : étude qualitative auprès de 12 femmes généralistes de Loire-Atlantique / Marion Granier; sous la direction de Charlotte Grimault
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Description matérielle : 1 vol. (182 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2016
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Parcours de suivi de grossesse de femmes médecins généralistes
Description
Résumé : Devant la féminisation de la médecine générale et l'implication croissante des généralistes, en particulier des femmes, dans les suivis de grossesse, on peut se poser la question des médecins-patientes : comment les femmes généralistes élaborent-elles leur propre parcours de grossesse ? Quelles sont leurs attentes ? Quel est l'impact de leur profession ? Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de femmes médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral, résidant en Loire-Atlantique. Analyse thématique du corpus. Résultats : Peu de femmes avaient un médecin traitant déclaré. Pour leur suivi de grossesse, le choix du praticien s'est basé principalement sur la poursuite du suivi gynécologique antérieur, la recherche d'une relation de qualité, la volonté de ne pas surmédicaliser leur grossesse. Elles préféraient globalement une femme. La majorité avait choisi un gynécologue, mais pas sur des critères de compétences techniques. Ce choix était influencé par leur haut niveau de diplôme et un milieu de vie urbain. La parité était un déterminant dans leurs parcours puisque les primipares s'orientaient principalement vers un gynécologue et les multipares vers une sage-femme. Le choix du généraliste était marginal, par gêne et pudeur. Pour leur accouchement, elles avaient majoritairement choisi une maternité publique de niveau III, sur des critères de compétences techniques et de sécurité. Elles désiraient être prises en charge comme des femmes lambda avec une volonté d'écoute, de temps, de disponibilité de la part des professionnels de santé. Mais leur statut professionnel représentait un écueil relationnel et elles exprimaient des difficultés à s'arrêter du fait de contraintes morales et financières. Elles étaient globalement satisfaites de leur parcours. Conclusion : Leurs parcours révélaient une ambivalence entre la volonté de ne pas médicaliser leur suivi de grossesse mais une recherche de technicité et de sécurité pour l'accouchement. Il s'agira alors, pour leur prise en charge, de comprendre leurs attentes et de trouver un bon équilibre dans le suivi entre technique et relationnel en fonction de leurs demandes.
Bibliographie : Bibliogr. f. 64-69, 66 réf.