Étude des pratiques d'automédication de patientèles de médecins généralistes en Loire-Atlantique et en Vendée

Contexte : Entre 70 % et 80 % des Français s'automédiquent, d'après certaines études datant d'avant 2008, l'année de la mise en place du libre accès en officine. Ce sont plutôt des femmes, jeunes, diplômées et en activité. Objectifs : Dresser un profil-type réactualisé de l'...

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Auteurs principaux : Ghoorah Hemant (Auteur), Desplans Sandrine (Auteur), Brutus Laurent (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Étude des pratiques d'automédication de patientèles de médecins généralistes en Loire-Atlantique et en Vendée / Hemant Ghoorah, Sandrine Desplans; sous la direction de Laurent Brutus
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2016
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Étude des pratiques d'automédication de patientèles de médecins généralistes en Loire-Atlantique et en Vendée
Description
Résumé : Contexte : Entre 70 % et 80 % des Français s'automédiquent, d'après certaines études datant d'avant 2008, l'année de la mise en place du libre accès en officine. Ce sont plutôt des femmes, jeunes, diplômées et en activité. Objectifs : Dresser un profil-type réactualisé de l'automédiquant en 2013-2014. Les objectifs secondaires étaient de recenser les motifs et d'évaluer la rationalité et la dangerosité de l'automédication. Méthodes : Etude quantitative à visée descriptive utilisant un auto-questionnaire anonyme, se déroulant en salles d'attente de 124 cabinets de médecins généralistes en Loire-Atlantique et en Vendée, et incluant des patients majeurs et volontaires. Résultats : 2106 questionnaires ont été analysés, montrant une surreprésentation des femmes (70,9 %) et des 18-59 ans (74,1 %). Le recours à l'automédication était moins fréquent (57,1 %) que dans la population générale. Le profil-type issu de notre analyse multivariée correspondait, de nouveau, à une femme (ORa = 1,55 [1,25 1,94] ; p < 0,001), jeune (ORa = 1,64 [1,29 2,1] ; p < 0,001), avec enfant(s) (ORa = 1,46 [1,16 1,85] ; p = 0,001) et hautement diplômée (ORa = 1,66 [1,35 2,05] ; p < 0,001). Par rapport aux employés (56,3 % d'automédication), les ouvriers se sont moins automédiqués (48,8 % ; p = 0,04), tandis que les étudiants se sont plus automédiqués (69,7 % ; p = 0,03). Parmi les produits les plus utilisés figuraient les analgésiques (31,8 %), les médicaments du système respiratoire (24,2 %), les anti-inflammatoires non-stéroïdiens oraux (11,6 %) et les produits de santé complémentaires (16,8 %). Un quart des consommateurs d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens oraux était à risque d'effets indésirables graves. Conclusion : L'automédication semble être facilitée par un niveau de connaissances élevé et une capacité d'autodétermination adéquate. Elle apparaît à faible risque pour la santé dans la mesure où, globalement, elle est menée de manière responsable.
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Bibliographie : Bibliogr. 152 réf.