Recommandations pour l'amélioration de la qualité de l'air intérieur : évaluation des pratiques des parents d'enfants asthmatiques en Loire-Atlantique et Vendée en 2013

Contexte: La pollution spécifique de l'air intérieur peut aggraver l'asthme de l'enfant particulièrement sensible aux aéro-contaminants. Les pratiques anthropiques constituent les sources de pollutions discontinues dans l'habitat. L'évaluation des attitudes des parents d...

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Auteurs principaux : Larramendy Magnin Stéphanie (Auteur), Moret-Majoube Leïla (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Recommandations pour l'amélioration de la qualité de l'air intérieur : évaluation des pratiques des parents d'enfants asthmatiques en Loire-Atlantique et Vendée en 2013 / Stéphanie Larramendy Magnin; sous la direction de Leïla Moret
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2015
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Recommandations pour l'amélioration de la qualité de l'air intérieur
Description
Résumé : Contexte: La pollution spécifique de l'air intérieur peut aggraver l'asthme de l'enfant particulièrement sensible aux aéro-contaminants. Les pratiques anthropiques constituent les sources de pollutions discontinues dans l'habitat. L'évaluation des attitudes des parents d'enfant asthmatique, pouvant impacter la qualité de l'air du domicile, permettra de mesurer la pénétration des messages préventifs dans cette population en Loire Atlantique et Vendée en 2013 ainsi que les possibles facteurs socio-économiques et médicaux de cette pénétration. Méthode: L'étude quantitative a été réalisée par le biais d'un questionnaire anonyme auto-administré par les parents d'enfants asthmatiques âgés de 3 à 16 ans, dans les salles d'attentes de médecins généralistes maîtres de stage universitaire de la faculté de médecine de Nantes volontaires ainsi que dans celles des consultations de pneumo-pédiatrie du CHU de Nantes et en préambule de séances d'éducation thérapeutique du Réseau Asthme-BPCO 44. Elle s'est déroulée dans sa globalité de mai à septembre 2013. Résultats: 190 parents ont répondu au questionnaire dont 60% dans les cabinets de médecine générale. 88,2% des parents déclaraient ne jamais fumer dans la maison. 77,8% ouvraient leurs fenêtres pendant plus de 10 mn au moins une fois par jour dans la chambre de leur enfant. 48,4% utilisaient au moins une fois par semaine du parfum d'intérieur dans le séjour et 9,3% au moins une fois par semaine dans la chambre de leur enfant. 32,6% des répondants utilisaient une à deux fois par semaine plusieurs produits d'entretiens ou de l'eau de javel dans la chambre de leur enfant. Les bonnes pratiques concernant le tabagisme dans le logement étaient plus souvent respectées dans les foyers où l enfant était suivi par le CHU ou le réseau ou dans les foyers suivis par un médecin généraliste et ayant déjà consulté un spécialiste que dans les foyers où l'enfant était suivi uniquement par un médecin généraliste (OR=0,09;IC[0,02-0,37]). Les bonnes pratiques concernant l'emploi de parfum était statistiquement liée au fait d'appartenir à une profession intermédiaire (OR=2,33. IC[1,01-5,35]) ainsi qu au fait que l enfant soit suivi par le CHU ou le réseau asthme ou par un médecin généraliste en ayant déjà consulté un pneumo pédiatre ou allergologue (vs suivi uniquement par un médecin généraliste) (OR=0,22 ; IC[0,07-0,76]). Les bonnes pratiques d'aération de la chambre de l'enfant étaient statistiquement lié au fait d'appartenir à la catégorie des ouvriers et sans emploi (OR=5,34 ; IC[1,01-28,13]) ainsi que de résider dans une commune plutôt rurale que dans une communes plutôt urbaine (OR=4,67;IC[1,0-21,86]) . Conclusion: Les pratiques des parents d'enfants asthmatiques diffèrent peu de celles de la population générale. Les recommandations concernant la limitation des sources de polluants chimiques telles que les produits d'entretiens, de bricolage, les parfums d'intérieur semblent encore peu appliquée. Des consultations spécialisées et une formation spécifiques des médecins généralistes devraient permettre d'améliorer la pénétration des messages de santé publique auprès de cette population vulnérable.
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Bibliographie : Bibliogr. 40 réf.