Patients âgés déments : influence des fractures de l'extrémité supérieure du fémur sur l'autonomie à la marche et le lieu de vie

Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) sont connues pour entrainer une surmortalité et une augmentation de la dépendance. Les déments ont plus de risque de présenter une FESF que le reste de la population. Cette étude est une étude descriptive de la perte d'autonomie et de...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteur principal : Guézou Elise (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Odri Guillaume-Anthony (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Patients âgés déments : influence des fractures de l'extrémité supérieure du fémur sur l'autonomie à la marche et le lieu de vie / Elise Guézou; sous la direction de Guillaume-Anthony Odri
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015
Description matérielle : 1 vol. (97 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2015
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Patients âgés déments
Description
Résumé : Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) sont connues pour entrainer une surmortalité et une augmentation de la dépendance. Les déments ont plus de risque de présenter une FESF que le reste de la population. Cette étude est une étude descriptive de la perte d'autonomie et de l'entrée en institution des patients âgés déments présentant une FESF. Dans un second temps, nous avons recherché des facteurs de risque d'aggravation de la perte d'autonomie postopératoire.Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle descriptive, rétrospective et monocentrique sur une série continue de 116 cas de patients déments de plus de 70 ans hospitalisés du 1er janvier 2009 eu 31 décembre 2009 au CHU de Nantes. La moyenne d'âge était de 85,9 ans. Les fractures cervicales et du massif trochantérien ont été inclues. La variation du degré d'autonomie était le principal paramètre étudié. Le statut marital, le lieu de vie, les comorbidités, l'autonomie à la marche, les traitements médicamenteux, le score ASA, le type fracturaire et l'intervention chirurgicale ont été recueillis. Résultats : Nous avons observé une diminution de l'autonomie à la marche pour 69% des patients, une amélioration pour 8% d'entre eux et aucun changement pour 23% des patients. A long terme, 25% des patients vivent à domicile contre 60% en préopératoire. Avoir une autonomie importante en préopératoire était prédictif d'une perte d'autonomie. Nous avons retrouvé que le fait d'avoir une complication non liée à la chirurgie en péri opératoire était un facteur indépendant de perte d'autonomie.
Bibliographie : Bibliogr. 114 réf.