Esclaves et maîtres : les mamelouks des beys de Tunis du XVIIe siècle aux années 1880

Des esclaves convertis à l'islam devenant maîtres de musulmans : c'est à travers ce paradoxe que furent pendant longtemps perçus les mamelouks appelés à exercer de hautes charges administratives et militaires dans le monde arabe, de leur émergence dans l'entourage des califes omeyyade...

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Auteur principal : Oualdi M'hamed (Auteur)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Esclaves et maîtres : les mamelouks des beys de Tunis du XVIIe siècle aux années 1880 / M'hamed Oualdi
Publié : Paris : Publications de la Sorbonne , 2015
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Résumé : Des esclaves convertis à l'islam devenant maîtres de musulmans : c'est à travers ce paradoxe que furent pendant longtemps perçus les mamelouks appelés à exercer de hautes charges administratives et militaires dans le monde arabe, de leur émergence dans l'entourage des califes omeyyades puis abbassides au viie siècle jusqu'à leur disparition plus d'un millénaire plus tard dans la seconde moitié du xixe siècle. Le livre de M'hamed Oualdi présente ce corps mamelouk, vu dans son hétérogénéité sociale tout à la fois vizirs et gardes, généraux et pages -, au sein de l'Empire ottoman, dans la province de Tunis, aux côtés des beys gouvernant cette province, de la première dynastie des beys au début des années 1630 à l'établissement du Protectorat français sur la Tunisie au début des années 1880. Nourri de chroniques, de correspondances et de registres administratifs en langues arabe, française et anglaise, cet ouvrage va à l'encontre de certaines études qui ont présenté les mamelouks comme de simples esclaves étrangers servant des pouvoirs musulmans en manque de légitimité et qui préféraient s'appuyer sur ces recrues plus que sur leurs sujets autochtones . Les mamelouks ne coupaient pas les beys de Tunis de leurs sujets. Détachés de leurs foyers, mariés à des descendantes des beys et parfois liés aux intérêts de notables du pays, les dignitaires mamelouks permettaient à la fois de distinguer et d'associer leurs maîtres aux différents groupes sociaux de la province qu'ils étaient amenés à gouverner. Mais cet usage dynastique des mamelouks par les beys de Tunis prit fin avec l'interdiction de la traite des esclaves et la promotion de serviteurs tunisiens aux plus hautes fonctions
Notes : Notice rédigée d'après la consultation, 2017-01-24
Titre provenant de la page de titre du document électronique
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 499 p.
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Bibliographie : Bibliogr. Notes bibliogr. Glossaire. Index
ISBN : 978-2-85944-872-1