Toiles de Bretagne : la manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac, 1670-1830

De 1650 à 1830, dans un vaste quadrilatère dont les pointes extrêmes atteignaient les faubourgs de Saint-Brieuc, Corlay, Pontivy, Moncontour, s'est développée une zone de production de toiles de lin : la manufacture des bretagnes . En 1789, cette activité occupait 35 000 personnes employées à d...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteur principal : Martin Jean (Auteur)
Autres auteurs : Le Noac'h Alain (Collaborateur)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Toiles de Bretagne : la manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac, 1670-1830 / Jean Martin; avec la collaboration d'Alain Le Noac'h; préface de Jean Tanguy
Publié : Rennes : Presses universitaires de Rennes , 2015
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Accès direct soit depuis les campus via le réseau ou le wifi eduroam soit à distance avec un compte @etu.univ-nantes.fr ou @univ-nantes.fr
Sujets :
Documents associés : Autre format: Toiles de Bretagne
Description
Résumé : De 1650 à 1830, dans un vaste quadrilatère dont les pointes extrêmes atteignaient les faubourgs de Saint-Brieuc, Corlay, Pontivy, Moncontour, s'est développée une zone de production de toiles de lin : la manufacture des bretagnes . En 1789, cette activité occupait 35 000 personnes employées à différents travaux comme ceux de commercialisation du lin, de filage, de tissage, de blanchissement et enfin de transport des toiles principalement vers Saint-Malo. L'ouvrage de Jean Martin fait revivre toutes ces activités et leur impact sur la région concernée. Le grand commerce de la toile ne pouvait manquer d'attirer l'attention, puisque 90 % de la production bretonne étaient destinés à l'Espagne et à ses colonies américaines. Produit d'exportation et produit labellisé ont toujours été les deux caractéristiques définissant les toiles bretagnes . Ainsi s'expliquent aussi bien les fluctuations de production liées à la conjoncture internationale que le constant souci de surveillance manifesté par l'administration royale afin d'obliger les tisserands à fournir des toiles d'excellente qualité. Cette double pression extérieure qui s'est régulièrement imposée à la manufacture a fréquemment reçu le soutien des principaux marchands locaux de toiles, même si celui-ci a été favorisé par la présence des différents inspecteurs des manufactures. La disparition de la manufacture après 1830 pose la question de l'impossible passage d'une activité proto-industrielle au stade industriel. À des causes historiques facilement décelables, comme l'influence du long conflit maritime franco-anglais de 1793 à 1815 ou l'indépendance de l'Amérique latine, il faut ajouter des caractéristiques structurelles à la manufacture
Notes : Description d'après la consultation, 2016-03-11
Titre provenant de la page de titre du document électronique
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 374 p.-16 p. de pl.
Configuration requise : Navigateur Web
ISBN : 978-2-7535-2342-5