%0 Thesis %E Collovald Annie %E Le Guen Roger %X Alors qu en France, entre 1960 et 2014, la proportion des agriculteurs dans la population active est passée de 20% à seulement 1.4%, celle des maires agriculteurs est passée de 50% à 15%. Cette recherche a consisté à s interroger sur les causes de cette moindre baisse des maires agriculteurs, en termes de métier, d engagement professionnel et social et d héritage politique. L étude, conduite dans les Deux-Sèvres, a utilisé trois types de méthode : une analyse des profils sociaux de la population des maires sur la période de 1983 à 2014, une enquête par questionnaire auprès de 163 agriculteurs en mandat de 2001 à 2014 et trente interviews d élus locaux. Le maintien relatif du poids des maires agriculteurs s explique moins par leur capital d autochtonie, leur capital politique se structurant par d autres ressources plus déterminantes : le capital économique et les conditions d exercice du métier, les engagements professionnels et associatifs, enfin, le capital culturel lié au cursus scolaire. Mais les agriculteurs, à la tête d exploitations moins familiales, peinent à dégager du temps pour l engagement en politique ; et l exercice de leur métier les accapare de plus en plus face aux exigences croissantes de productivité, de qualité et de protection de la nature. Et, en trente ans, les dynamiques sociologiques de leurs communes se sont modifiées alors que les intercommunalités se généralisaient. Le maintien à terme d agriculteurs maires semble dépendre d une ré articulation entre capital professionnel et capital politique. Cet enjeu est important car ce groupe professionnel utilise très majoritairement les territoires ruraux pour des activités économiques et culturelles structurantes. %X In France, between 1960 and 2014, the percentage of farmers in the working population decreased from 20% to a mere 1.4% . Over the same period, the proportion of farmer-mayors decreased from 50% to 15%. This research analyses the causes of this lesser decrease of farmer-mayors in terms of job, professional and social involvement and political heritage. This study, carried out in the Deux-Sèvres, a French département, used three kinds of methods : an analysis of the social profiles of the mayoral population from 1983 to 2014, a questionnaire filled in by 163 farmers who held office between 2001 and 2014 and thirty interviews with local representatives. The relative steadiness of the influence of farmer-mayors can be explained less by the fact that they are local to the area, their political capital being structured by other resources which are more decisive : the economic capital and the conditions of their job, professional and associative involvements and lastly, the cultural capital linked with their studies. But when their farm is less family-oriented, farmers have difficulties in finding time for their political involvement. And their job is more and more time-consuming because of increasing demands in productivity, quality and protection of the environment. And in thirty years, the sociological dynamics of their towns have changed with the generalization of associated municipalities. Keeping farmer-mayors on a long term basis seems to depend on a restructuration between professional and political capital. There is a great deal at stake because for the most part this professional group uses rural territories for formative economic and cultural activities. %A Bidet-Emeriau Philippe %C [S.l.] %8 2015 %D 2015 %O Le capital politique des agriculteurs entre déclin, résistance et conversion %K Maires France Deux-Sèvres (France) %K Agriculteurs Activité politique France Deux-Sèvres (France) %G français %I [s.n.] %P 2 vol. (472, 112 p.) %! Le capital politique des agriculteurs entre déclin, résistance et conversion %T Le capital politique des agriculteurs entre déclin, résistance et conversion %[ 2024/03/28