Prise en charge des grossesses prolongées après mise en application des nouvelles recommandations au CHU de Nantes : étude monocentrique rétrospective cas témoin

L'objectif de ce travail était d'évaluer la prise en charge des femmes enceintes dépassant le terme de 41 SA avant et après la mise en place des nouvelles recommandations du CNGOF de décembre 2011, afin de savoir si les patientes accouchent plus fréquemment après 42 SA. L'objectif sec...

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Auteur principal : Binart Chloé (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), Ecole de sages-femmes Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Le Vaillant Claudine (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prise en charge des grossesses prolongées après mise en application des nouvelles recommandations au CHU de Nantes : étude monocentrique rétrospective cas témoin / Chloé Binart; sous la direction de Claudine Le Vaillant
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2015
Description matérielle : 1 vol. (53 f.)
Note de thèse : Mémoire de sage-femme : Médecine : Nantes : 2015
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Prise en charge des grossesses prolongées après mise en application des nouvelles recommandations au CHU de Nantes : étude monocentrique rétrospective cas témoin
Description
Résumé : L'objectif de ce travail était d'évaluer la prise en charge des femmes enceintes dépassant le terme de 41 SA avant et après la mise en place des nouvelles recommandations du CNGOF de décembre 2011, afin de savoir si les patientes accouchent plus fréquemment après 42 SA. L'objectif secondaire était d'évaluer les conséquences obstétricales, maternelles et fœtales de cette prolongation de la grossesse. Nous avons pour cela réalisé une étude rétrospective cas témoin au CHU de Nantes sur 392 dossiers, les cas étant les patientes présentant une grossesse prolongée prise en charge après la mise en application des nouvelles recommandations, entre mai 2013 et avril 2014, les témoins étant des grossesses prolongées avant la mise en place des nouvelles recommandations, entre mai 2012 et avril 2013. Les femmes ayant un utérus cicatriciel, un fœtus en présentation du siège ou présentant une pathologie dépistée en anténatal, une datation imprécise de la grossesse, ou aucune surveillance à partir de 41 SA, ou ayant une contre-indication à l'accouchement par voie basse ont été exclues de cette étude. Nous avons mis en évidence une augmentation du nombre d'accouchement après 42 SA (p=0.0003), sans augmentation associée des complications maternelles, fœtales et obstétricales. En ce qui concerne la surveillance, nous avons noté une augmentation des mesures de la plus grande citerne lors de la surveillance des grossesses prolongées (p=0.001). Aucune différence sur la proportion de déclenchement n'a par ailleurs été montrée. Les accouchements après 42 SA sont donc en augmentation, sans conséquences pour la mère et son enfant, sans diminution du nombre de déclenchements
Bibliographie : Bibliogr. f. [54-58], 71 réf.