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Thomas S. Kuhn et la philosophie des révolutions scientifiques : une épistémologie darwinienne
La 4e de couv. indique : "Ce livre montre que l'épistémologie de Kuhn est une étude du comportement des scientifiques. Fin cela il rejette l'idée qu'elle est une simple étude des productions des scientifiques. Kuhn étudie certes la science ancienne, la science classique et la sci...
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| Auteur principal : | |
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| Format : | Livre |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Thomas S. Kuhn et la philosophie des révolutions scientifiques : une épistémologie darwinienne / Emboussi Nyano |
| Publié : |
Paris :
Dianoïa
, 2014, cop. 2014 |
| Description matérielle : | 1 vol. (341 p.) |
| Collection : | Fondements de la philosophie contemporaine des sciences |
| Sujets : |
| Résumé : | La 4e de couv. indique : "Ce livre montre que l'épistémologie de Kuhn est une étude du comportement des scientifiques. Fin cela il rejette l'idée qu'elle est une simple étude des productions des scientifiques. Kuhn étudie certes la science ancienne, la science classique et la science contemporaine, mais c'est en tant que production des scientifiques, que ceux-ci soient isolés ou en groupe. Le scientifique est pris comme un organisme qui, stimulé par son environnement, en produit une description tridimensionnelle. Par cette approche, Kuhn ne s'écarte pas des objectifs traditionnels de l'épistémologie dans la mesure où il vise à rendre compte de la connaissance, de son existence, du fait que nous puissions la produire et la transmettre. Mais il les approche par une méthode qui le singularise dans l'histoire de l'épistémologie des sciences de la nature C'est ce type d approche qui permet de rendre compte des caractéristiques de la pensée kuhnienne : la difficile différenciation entre le point de vue descriptif et le point de vue normatif, le caractère de groupe de la production scientifique, l'isolation des marginaux, l'utilisation d'un vocabulaire digne des sciences sociales, l'indifférence par rapport à la vérité,... Le darwinisme, pris au sérieux fera son entrée ici puisque le livre met en avant la rationalité de la survie, l'affrontement des groupes scientifiques pour leur survie en tant que scientifiques, s'éloignant par là de l'approche métaphorique. On aura compris en quoi l'image de la science que Kuhn propose n'est ni un réaménagement du Kantisme, ni une réadaptation de Locke, encore moins une relecture de Berkeley. On laisse entendre qu'il ouvre la porte à un nouveau monde philosophique, celui que tente de proposer ce que l'auteur a appelé ailleurs une épistémologie post critique. Thomas Kuhn (1922-1996) est probablement le philosophe des sciences le plus important de la deuxième moitié du vingtième siècle. Il a offert à cette discipline quelques-uns de ses concepts les plus remarquables et novateurs tels que paradigme, science normale ou incommensurabilité, pour ne citer que les plus connus. Mais c'est aussi un philosophe paradoxal dont l'oeuvre a suscite et continue de susciter des commentaires étonnés, de par l'embarras que provoquent ses thèses. Ce livre, fruit d'une recherche restée trop longtemps inédite, tente de reconstruire sa pensée sans jamais céder à la tentation de recourir à un point de vue extérieur à ce grand philosophe du XXe siècle. |
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| Titre de dos : | L' épistémologie darwinienne de Thomas Samuel Kuhn |
| Bibliographie : | Bibliogr. p. 322-335 |
| ISBN : | 978-2-913126-80-0 |