Évaluation de l'allogreffe en première ligne thérapeutique dans la prise en charge des patients de moins de 65 ans atteints d'un lymphome T périphérique

Les lymphomes T périphériques sont des entités rares et hétérogènes dont la prise en charge avec une chimiothérapie seule n'amène que peu de résultats. L'allogreffe est une option thérapeutique actuellement réservée aux patients présentant une maladie en rechute ou réfractaire. Nous avons...

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Main Authors : Loirat Marion (Auteur), Le Gouill Steven (Directeur de thèse)
Corporate Authors : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thesis
Language : français
Title statement : Évaluation de l'allogreffe en première ligne thérapeutique dans la prise en charge des patients de moins de 65 ans atteints d'un lymphome T périphérique / Marion Loirat; sous la direction de Steven Le Gouill
Published : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Online Access : Via Nantes Université network
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Hématalogie clinique, option Maladies du sang : Nantes : 2014
Subjects :
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Description
Summary : Les lymphomes T périphériques sont des entités rares et hétérogènes dont la prise en charge avec une chimiothérapie seule n'amène que peu de résultats. L'allogreffe est une option thérapeutique actuellement réservée aux patients présentant une maladie en rechute ou réfractaire. Nous avons émis l'hypothèse que proposer l'allogreffe de manière plus précoce dans la prise en charge permettrait de fournir de meilleurs résultats avec une toxicité plus faible. Par conséquent, chacun des patients se présentant avec un LTP dans notre établissement avait comme projet thérapeutique une allogreffe à l'issue du schéma d'induction initial. Entre 2004 et 2012, 49 patients ont été inclus, 60% ont pu bénéficier d'une allogreffe. Les raisons de l'absence de greffe étaient la progression de la maladie ou l'absence de réponse suffisante (n=8), l'absence de donneur compatible (n=7), la présence de comorbidités (n=4), et le refus du patient (n=1). Les résultats montrent une supériorité du traitement par allogreffe avec une survie globale à 2 ans de 72,4% dans ce groupe, contre 30% pour les autres patients. La mortalité liée à la greffe est de 6,9%. En analyse univariée, le seul facteur influençant significativement la survie est le statut de la maladie à la greffe. En conclusion, proposer une allogreffe dans la prise en charge des LTP en première ligne semble être une option thérapeutique envisageable, permettant ainsi l'obtention d'une rémission prolongée de la maladie. Ces résultats méritent d'être confirmés au sein d'une étude randomisée.
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Bibliography : Bibliogr. 125 réf.