Association entre carcinome papillaire thyroïdien et adénome hypophysaire mixte thyréotrope et somatotrope : observation clinique et revue de la littérature

L'association entre adénome thyréotrope et cancer différencié de la thyroïde de souche folliculaire est extrêmement rare : seuls 9 cas sont rapportés dans la littérature. Nous discutons des difficultés de prise en charge en présentant un cas et en faisant une revue de la littérature. Un carcino...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur principal : Feigel-Guiller Barbara (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Drui Delphine (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Association entre carcinome papillaire thyroïdien et adénome hypophysaire mixte thyréotrope et somatotrope : observation clinique et revue de la littérature / Barbara Feigel-Guiller; sous la direction de Delphine Drui
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Description matérielle : 1 vol. (41 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques : Nantes : 2014
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Association entre carcinome papillaire thyroïdien et adénome hypophysaire mixte thyréotrope et somatotrope
Description
Résumé : L'association entre adénome thyréotrope et cancer différencié de la thyroïde de souche folliculaire est extrêmement rare : seuls 9 cas sont rapportés dans la littérature. Nous discutons des difficultés de prise en charge en présentant un cas et en faisant une revue de la littérature. Un carcinome papillaire de la thyroïde est découvert chez une patiente de 44 ans, opérée 21 ans auparavant d'un adénome mixte thyréotrope et somatotrope récidivant biologiquement depuis 7 ans. L'administration d'iode radio-actif est réalisée sous recombinant human TSH devant l'absence d'élévation de la TSH après sevrage en hormones thyroïdiennes. La TSH n'était pas freinable par la levothyroxine. La sécrétion hypophysaire de TSH et GH n'était pas contrôlée, la patiente refusant tout traitement (analogue de la somatostatine, agoniste dopaminergique ou radiothérapie). Cependant, il n'est pas détecté de récidive du carcinome papillaire thyroïdien après 18 mois de suivi. Les mécanismes reliant cette association ne sont pas encore clairement élucidés. Le contrôle hormonal est indispensable pour éviter les complications de l'hyperthyroïdie et de l'acromégalie, et éviter le sur-risque de récidive du cancer thyroïdien. La sécrétion hormonale hypophysaire autonome rend indispensable l'utilisation du rhTSH et impossible la suppression de la TSH par la levothyroxine. Les modalités de prise en charge du cancer différencié thyroïdien sont à adapter à ce contexte précis, sur les plans du dépistage/diagnostic, du traitement et du suivi. Le pronostic, bien que bon, est probablement plus à risque au sein de cette association.
Bibliographie : Bibliogr. f. 34-36, 35 réf.