Devenir et facteurs pronostiques à un an des patients traumatisés crâniens et cérébrolésés graves âgés de plus de 65 ans hospitalisés en réanimation
Les agressions cérébrales sont une cause majeure de mortalité et une source importante de handicap dans le monde. Avec l'augmentation de l'espérance de vie, l'âge des patients admis en réanimation a augmenté depuis le début des années 1990. Nous avons mené une étude observationnelle,...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Devenir et facteurs pronostiques à un an des patients traumatisés crâniens et cérébrolésés graves âgés de plus de 65 ans hospitalisés en réanimation / Adrien Delater; sous la direction de Raphaël Cinotti |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2014 |
Description matérielle : | 1 vol. (42 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Anesthésie-réanimation : Nantes : 2014 |
Sujets : | |
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Devenir et facteurs pronostiques à un an des patients traumatisés crâniens et cérébrolésés graves âgés de plus de 65 ans hospitalisés en réanimation |
Résumé : | Les agressions cérébrales sont une cause majeure de mortalité et une source importante de handicap dans le monde. Avec l'augmentation de l'espérance de vie, l'âge des patients admis en réanimation a augmenté depuis le début des années 1990. Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, multicentrique entre 2007 et 2011, incluant 274 patients et dont l'objectif principal était de décrire les facteurs de risques de mortalité à un an des patients traumatisés crâniens et cérébrolésés graves, âgés de plus de 65 ans et hospitalisés en réanimation. L'objectif secondaire était d'analyser le statut fonctionnel de ces patients à distance de la lésion cérébrale. Cent soixante-deux (59.1%) patients sont décédés à un an de la lésion cérébrale. L'absence de neurochirurgie avant l'entrée en réanimation apparaît comme un facteur de risque indépendant de mortalité à un an, sous-entendant que les lésions intra parenchymateuses, non accessibles à la chirurgie, sont de mauvais pronostic. Chez les patients survivants, à travers l'échelle ADL et IADL, nous retrouvons la présence d'une autonomie correcte et de troubles sévères des fonctions cognitives, suggérant d'améliorer leur prise en charge avec un meilleur monitorage de la PIC, et de ne pas considérer l'âge comme un argument de limitation des thérapeutiques actives. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 31-33, 40 réf. |