Épidémiologie des infections urinaires parenchymateuses dans un service de médecine d'urgence

L'émergence de souches bactériennes multirésistantes responsables d'infections urinaires parenchymateuses impose de développer de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques. Un test rapide par PCR visant à identifier conjointement la présence d'E coli et sa sensibilité à l&#...

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Auteur principal : Grangeon Emmanuel (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Batard Éric (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Épidémiologie des infections urinaires parenchymateuses dans un service de médecine d'urgence / Emmanuel Grangeon; sous la direction de Éric Batard
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Description matérielle : 1 vol. (56 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2014
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Épidémiologie des infections urinaires parenchymateuses dans un service de médecine d'urgence
Description
Résumé : L'émergence de souches bactériennes multirésistantes responsables d'infections urinaires parenchymateuses impose de développer de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques. Un test rapide par PCR visant à identifier conjointement la présence d'E coli et sa sensibilité à l'amoxicilline sur des urines fraîches semble prometteur. Le but de l'étude était d'évaluer la proportion de pyélonéphrites chez les femmes, avec une indication à un tel test, aux Urgences du CHU de Nantes.L'étude a été réalisée de manière rétrospective, à partir des ECBU positifs de patients des 2 sexes, présentant une infection urinaire parenchymateuse. Les patientes considérées comme candidates à un test rapide de sensibilité à l'amoxicilline devaient avoir une infection urinaire parenchymateuse et une absence d'allergie aux pénicillines. Cent trente patients ont été inclus dont 94 femmes. Escherichia coli (E coli) était la bactérie la plus fréquemment mise en évidence (87% [80-92%]). 74% [65-85%] des patientes étaient candidates au test rapide de sensibilité d'E coli à l'amoxicilline. Parmi elles, 41% [31-53%] présentaient un ECBU positif à E coli sensible à l'amoxicilline. Dans la population globale, la résistance d'E coli à l'amoxicilline était de 48% [39-57%], au cotrimoxazole de 27% [20-36%], à l'ofloxacine de 15% [9-23%], au ciprofloxacine de 6% [3-13%] et à la ceftriaxone de 3% [1-8%].
Bibliographie : Bibliogr. f. 51-54, 54réf.