Efficacité et tolérance de la trithérapie antivirale C (Interféron Pégylé Ribavirine Telaprevir ou Boceprevir) : étude d'une cohorte de 108 patients

Depuis 2011, le traitement de référence de l'hépatite chronique C de génotype 1 est l'association interféron pégylé, ribavirine et un inhibiteur de protéase (IP) : télaprévir ou bocéprévir. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité et à la tolérance de ce traitement dans...

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Auteur principal : Guillouche Pauline (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Gournay Jérôme (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Efficacité et tolérance de la trithérapie antivirale C (Interféron Pégylé Ribavirine Telaprevir ou Boceprevir) : étude d'une cohorte de 108 patients / Pauline Guillouche; sous la direction de Jérôme Gournay
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Description matérielle : 1 vol. (62 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Hépato-Gastroentérologie : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Efficacité et tolérance de la trithérapie antivirale C (Interféron Pégylé Ribavirine Telaprevir ou Boceprevir)
Description
Résumé : Depuis 2011, le traitement de référence de l'hépatite chronique C de génotype 1 est l'association interféron pégylé, ribavirine et un inhibiteur de protéase (IP) : télaprévir ou bocéprévir. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité et à la tolérance de ce traitement dans la vraie vie . Patients et méthodes : Etude rétrospective monocentrique de 108 patients consécutifs infectés par le VHC de génotype 1, non sélectionnés, dont le traitement antiviral a commencé entre mars 2011 et mai 2013. Résultats : L'âge moyen était de 53 ans et 73% des patients étaient des hommes : 47% étaient F4 et 14% étaient F3. Le statut vis-à-vis du traitement antérieur était : naïfs 32% des cas, répondeurs-rechuteurs (RR) 28%, répondeurs partiels (RP) 16% et répondeurs nuls (RN) 23%. Après 2, 4, 8 et 12 semaines du traitement avec IP, l'ARN viral était indétectable dans 12%, 50%, 61% et 64% des cas. Parmi les 77 patients suivis 24 semaines après l'arrêt du traitement : le taux global de réponse virologique soutenue (RVS) en intention de traiter était de 55% ; 64% chez les naïfs ; 72% chez les RR ; 38% chez les RP et 31% chez les RN. Pendant les 12 premières semaines de traitement, le taux de survenue d'évènements indésirables graves (EIG) était de 30%. Quatre décès sont survenus. Un taux initial de plaquettes < 100 000/mm3 et un âge ? 53 ans étaient associés à un risque plus élevé de survenue d'EIG. Conclusion : Les taux de RVS dans la vraie vie sont inférieurs d'environ 10% à ceux des études de phase III. La tolérance du traitement est médiocre limitant l'usage des IP. De nouveaux antiviraux sont nécessaires pour traiter les patients notamment les plus graves.
Bibliographie : Bibliogr. f. 59-61, 52 réf.