NantilusPrise en charge des patients adressés au service d'urgence de Nantes pour ivresse publique manifeste
Introduction : Toute personne présentant une ivresse publique manifeste est conduite par les forces de l'ordre en cellule de dégrisement. Un examen clinique est effectué avant la mise en détention. Notre étude décrit l'examen médical réalisé au SU de Nantes lors des procédures d'IPM e...
Saved in:
| Main Author : | |
|---|---|
| Corporate Authors : | , |
| Other Authors : | |
| Format : | Thesis |
| Language : | français |
| Title statement : | Prise en charge des patients adressés au service d'urgence de Nantes pour ivresse publique manifeste / Florian Vivrel; sous la direction de Leslie Méresse-Prost |
| Published : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2013 |
| Physical Description : | 1 vol. (68 f.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2013 |
| Subjects : | |
| Related Items : | Has reproduction:
Prise en charge des patients adressés au service d'urgence de Nantes pour ivresse publique manifeste |
| Summary : | Introduction : Toute personne présentant une ivresse publique manifeste est conduite par les forces de l'ordre en cellule de dégrisement. Un examen clinique est effectué avant la mise en détention. Notre étude décrit l'examen médical réalisé au SU de Nantes lors des procédures d'IPM et évalue sa conformité aux recommandations. Matériels et méthodes : Etude prospective, monocentrique, réalisée du 22 mars 2012 eu 24 mars 2013. Le critère d'inclusion était tout patient majeur adressé par les forces de l'ordre aux urgences dans le cadre d'une procédure d'IPM. Résultats : 2 233 patients ont été inclus. Les IPM ont lieu à 40% le weekend, et à 76% la nuit. Les patients sont examinés par un interne en médecine dans 54% des cas. Aucune constante n'est prise dans 70% des cas. La TA est prise chez 7,3% des patients, le pouls 11,7%, la saturation 2,5%, la température 0,3%. La glycémie capillaire est contrôlée chez 9,5% des patients. L'auscultation pulmonaire est réalisée dans 21,4% des cas, la recherche de lésions traumatiques dans 73%, et la recherche des signes de localisation neurologique dans 69,5%. 10% des patients sont admis au SU. La durée moyenne de consultation est 7,6 +/- 3,1 minutes. Conclusion : Les examens cliniques réalisés lors des IPM ne sont pas conformes aux recommandations. Des axes d'améliorations sont à étudier : répartition des IPM dans d'autres structures de soins, admission systématique des patients au sein du SU pour réaliser l'examen clinique, création d'une grille d'examen standard et rédaction d'une convention entre le SU et le commissariat Waldeck-Rousseau. |
|---|---|
| Bibliography : | Bibliogr. f. 62-66, 57 réf. |