Les animaux qui parlent : essai sur l'anthropomorphisation progressive du règne animal dans l'antiquité

Après avoir reçu les tendances des écoles de pensée, en Grèce et à Rome, concernant l'être vivant et l'animal, nous avons rédigé un plan en trois parties visant à suivre l'évolution de l'anthropomorphisation du règne animal dans l'Antiquité. Les premières études portent sur...

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Auteurs principaux : Lafeuillade Filâtre Annick (Auteur), Maréchaux Pierre (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) Angers (Ecole doctorale associée à la thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les animaux qui parlent : essai sur l'anthropomorphisation progressive du règne animal dans l'antiquité / Annick Lafeuillade Feulâtre; sous la direction de Pierre Maréchaux
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Description matérielle : 2 vol. (352 f.)
Note de thèse : Thèse doctorat : Lettres anciennes : Nantes : 2009
Sujets :
Description
Résumé : Après avoir reçu les tendances des écoles de pensée, en Grèce et à Rome, concernant l'être vivant et l'animal, nous avons rédigé un plan en trois parties visant à suivre l'évolution de l'anthropomorphisation du règne animal dans l'Antiquité. Les premières études portent sur la présence de l'âme, de la raison, d'une disposition particulière innée chez l'animé, homme et animal. Faut-il séparer l'homme de l'animal comme le veut Aristote, tout en assurant la continuité entre le espèces de vivants animés, ou bien faut-il admettre, avec Platon et ceux qui croient à la métempsycose, que l'âme humaine et l'âme animale peuvent se confondre? Les stoïciens, en refusant la raison à l'animal, se sont penchés sur ses caractéristiques innées, sur l'instinct. Sextus Empiricus croit que le chien peut donner son assentiment. Antisthène pense que l'animal a une nature bestiale. Xénocrate et Théophraste reconnaissent une parenté entre les animés hommes et bêtes. Pythagore, Empédocle et plus tard Porphyre refusent l'alimentation carnée. Pline l'ancien et Plutarque sont partisans de l'intelligence animale.Aristote et Pline sont sensibles à la voix et au cri des animaux. Cependant le rapprochement de l'homme et de la bête a déjà eu lieu dans des circonstances rapportées par les auteurs : Ulysse et Argos, Xénophon et les chevaux, le dauphin et les enfants. L'humanité et la douceur envers les bêtes vont accélérer le rapprochement entre l'homme et l'animal.
Variantes de titre : The animals which speak : test on the animal kingdom progressive anthropomorphisation's in antiquity
Bibliographie : Bibliogr. f. 347-352. Index