Prise en charge du choc septique par les médecins urgentistes de Vendée : impact à trois ans de la mise en place d'un protocole

Introduction : Une EPP réalisée en 2011 a montré une prise en charge hétérogène du choc septique dans les services d'urgences de Vendée. Depuis, un protocole et une formation ont été mis en place. Nous souhaitions faire le point trois ans plus tard. Méthode : Il s'agissait d'une étude...

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Auteur principal : Launay Audrey (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Frey Jérôme (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prise en charge du choc septique par les médecins urgentistes de Vendée : impact à trois ans de la mise en place d'un protocole / Audrey Launay; sous la direction de Jérôme Frey
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Description matérielle : 1 vol. (44 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Prise en charge du choc septique par les médecins urgentistes de Vendée
Description
Résumé : Introduction : Une EPP réalisée en 2011 a montré une prise en charge hétérogène du choc septique dans les services d'urgences de Vendée. Depuis, un protocole et une formation ont été mis en place. Nous souhaitions faire le point trois ans plus tard. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective sur 16 mois, incluant tous les chocs septiques pris en charge initialement par les médecins urgentistes de Vendée et hospitalisés en réanimation au Centre Hospitalier Départemental de La Roche sur Yon. Résultats : Cent trois patients ont été étudiés. Il n'y avait pas de différence significative entre les deux populations concernant l'âge, le sexe, les scores de Knaus et Mac Cabe. Le remplissage était réalisé majoritairement par des cristalloïdes (77,7% vs 31% ; p<0,001). Les amines étaient prescrites dans 55,3% vs 67% (p=0,209) des cas. L'antibiothérapie était plus précoce (1h54 vs 3h21 ; p<0,001) et adaptée (75,5% vs 31% ; p<0,001). L'antibiothérapie n'était réalisée que dans 32% des cas dans l'heure suivant le diagnostic. La mortalité en réanimation a été diminuée de 54,8% (p=0,03) entre les deux études. Conclusion : La mise en place d'un protocole sepsis a montré des prises en charges plus conformes aux recommandations, et une diminution de la mortalité en réanimation de 54,8%.
Bibliographie : Bibliogr. f. 40-43, 74 réf.