Pourquoi les jeunes femmes choisissent-elles majoritairement la pilule comme moyen de contraception en France ? : enquête qualitative sur leurs représentations à propos de la contraception en général et des différents moyens de contraception

La contraception s'est fortement médicalisée en France depuis sa légalisation, et la pilule est actuellement le moyen le plus employé. Fiable en théorie, elle n'est cependant pas toujours correctement utilisée, ce qui implique de l'adapter individuellement. Pour comprendre cette utili...

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Auteurs principaux : Salaud-Dalibert Julia (Auteur), Meslé Bernard (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Pourquoi les jeunes femmes choisissent-elles majoritairement la pilule comme moyen de contraception en France ? : enquête qualitative sur leurs représentations à propos de la contraception en général et des différents moyens de contraception / Julia Salaud-Dalibert; sous la direction de Bernard Meslé
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Pourquoi les jeunes femmes choisissent-elles majoritairement la pilule comme moyen de contraception en France ?
Description
Résumé : La contraception s'est fortement médicalisée en France depuis sa légalisation, et la pilule est actuellement le moyen le plus employé. Fiable en théorie, elle n'est cependant pas toujours correctement utilisée, ce qui implique de l'adapter individuellement. Pour comprendre cette utilisation majeure de la pilule en France, une enquête qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée auprès de 13 femmes, recrutées au sein d'un cabinet de médecine générale, de profil divers selon l'âge, la parité, le type de contraception et le type de suivi gynécologique. Les résultats de cette étude montrent que l'usage de la pilule ne relève pas réellement d'un choix ; la décision de prendre un moyen de contraception leur appartient souvent, mais c'est alors la pilule qui est prescrite en début de vie contraceptive, selon une norme très figée. La question d'alternatives contraceptives ne se pose pas, est n'est pas suscitée par l'entretien médical. L'instauration d'une contraception elle-même est parfois rapportée à une indication non contraceptive. La question du choix du mode de contraception commence à faire sens avec la maternité. Dans les éléments de la réflexion, la recherche d'autonomisation par rapport à la médicalisation intervient. C'est à cette étape de leur vie que les alternatives commencent à être évoquées par le médecin dans leur discours. Ces résultats sont cohérents avec les données de la littérature, mais apportent en plus la notion de l'importance de la parité dans le questionnement suscité par la contraception. Des hypothèses non connues concernant des disparités sociales sont également soulevées. A l'issue de cette analyse, des implications cliniques peuvent être proposées : l'ouverture de la discussion autour des alternatives, l'importance de la prise en compte des représentations de chaque femme, ainsi que des modifications organisationnelles, intervenant dans l'effectivité de l'autonomie de la femme par rapport à sa contraception et à ses décisions de maternité. La contraception est en théorie un choix, qui reste peu effectif dans les faits.
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Bibliographie : Bibliogr. 49 réf.