Biopsies de glandes salivaires accessoires : une nouvelle source de biomarqueurs pour la maladie de Parkinson ?

OBJECTIF: Mettre en évidence la présence d'inclusions de phospho-a-synucléine dans les glandes salivaires accessoires de patients parkinsoniens afin d'évaluer l'utilité des biopsies de glandes salivaires accessoires en tant que biomarqueur dans la maladie de Parkinson (MP). INTRODUCTI...

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Auteurs principaux : Folgoas Emmanuelle (Auteur), Letournel Franck (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Biopsies de glandes salivaires accessoires : une nouvelle source de biomarqueurs pour la maladie de Parkinson ? / Emmanuelle Folgoas; sous la direction de Franck Letournel
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Neurologie : Nantes : 2013
Sujets :
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Description
Résumé : OBJECTIF: Mettre en évidence la présence d'inclusions de phospho-a-synucléine dans les glandes salivaires accessoires de patients parkinsoniens afin d'évaluer l'utilité des biopsies de glandes salivaires accessoires en tant que biomarqueur dans la maladie de Parkinson (MP). INTRODUCTION: Il n'existe pas à l'heure actuelle de biomarqueur radiologique ou biochimique validé dans la MP. Un biomarqueur neuropathologique permettrait d'établir le diagnostic positif et de différencier la MP de l'atrophie multisystème ou de la paralysie supranucléaire progressive. Les études post-mortem du système salivaire dans la MP ont montré que le système nerveux autonome pré- et postganglionnaire innervant les glandes salivaires, était atteint par le processus pathologique de façon marquée. Le système salivaire pourrait être un biomarqueur intéressant car facilement accessible à la biopsie et fortement innervé par les neurones postganglionnaires. MATERIEL/METHODES: 28 patients (16 parkinsoniens, 12 témoins) ont bénéficié d'une biopsie de glandes salivaires accessoires, grâce à une courte incision de la lèvre inférieure après anesthésie locale et prélèvement de 1 à 2 glandes salivaires accessoires. Le tissu était fixé dans du paraformaldéhyde, inclus en paraffine, puis immunomarqué par un anticorps anti phospho-a-synucléine (1:10 000, Wako, Osaka, Japan). Trois coupes de 4 m d'épaisseur étaient étudiées par patient. RESULTATS: Seuls 3/16 (19%) patients parkinsoniens ont révélé des inclusions phospho-a-synucléine positives, se rapprochant de prolongements de Lewy. Deux des 12 témoins étaient faiblement immunoréactifs (17%). Aucune complication liée au geste n'a été rapportée. CONCLUSION: La sensibilité de l'analyse des BGSA par immuno-histochimie anti phospho-a-synucléine pour le diagnostic de MP est décevante et ne confirme pas les données autopsiques obtenues dans les glandes sous-maxillaires. Nos résultats sont confirmés par ceux d'une autre équipe, en cours de publication. Des explorations complémentaires, visant à mieux caractériser l'infiltrat inflammatoire et à étudier la protéine pathologique par des techniques non immuno-histochimiques comme la migration sur gel bidimensionnel, sont des perspectives intéressantes pour l'avenir.
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Bibliographie : Bibliogr. [39 réf.]