Clinique des troubles somatoformes chez les adolescents maltraités à partir d'une étude rétrospective au CHU de Nantes

Objectifs : Afin d'améliorer le repérage des maltraitances, nous avons comparé les troubles somatoformes entre les adolescents maltraités et non maltraités et les avons décrit en fonction des trois types de maltraitance (physique, sexuelle et psychologique). Méthodes : Il s'agissait d'...

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Auteurs principaux : Marquis Capucine (Auteur), Bonnot Olivier (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Clinique des troubles somatoformes chez les adolescents maltraités à partir d'une étude rétrospective au CHU de Nantes / Capucine Marquis; sous la direction de Olivier Bonnot
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Clinique des troubles somatoformes chez les adolescents maltraités à partir d'une étude rétrospective au CHU de Nantes
Description
Résumé : Objectifs : Afin d'améliorer le repérage des maltraitances, nous avons comparé les troubles somatoformes entre les adolescents maltraités et non maltraités et les avons décrit en fonction des trois types de maltraitance (physique, sexuelle et psychologique). Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective au CHU de Nantes, incluant sur un période d'un an, 231 adolescents de 11 à 16 ans hospitalisés en pédiatrie et pris en charge par les pédopsychiatres de liaison. Résultats : Parmi notre échantillon, 33 % des adolescents avaient des antécédents de maltraitance. La majorité avait été victime d'un seul type d'abus (83 %). Les maltraitances physiques étaient prédominantes (54 % versus 24 % sexuelles versus 22 % psychologiques). De façon très significative, les adolescents maltraités avaient davantage de troubles somatoformes (70 %). Les troubles étaient plus intenses chez les victimes de violences multiples. Les plaintes gastro-intestinales étaient davantage représentées dans les contextes de violences sexuelles (27 %) ou psychologiques (57 %). Une comorbidité anxio-dépressive était souvent associée chez les adolescents maltraités (46 %). Conclusion : Les troubles somatoformes peuvent donc nous alerter sur la présence d'une maltraitance, sans pour autant établir avec certitude le type d'abus. Mieux caractériser ces troubles chez cette population maltraitée permettrait de proposer des axes de prise en charge plus spécifiques.
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Bibliographie : Bibliogr. 100 réf.