Valeur prédictive du clone T et de l'antigène CD13 dans le parapsoriasis

Quatre-vingt-dix-sept patients atteints de PP étaient inclus dans cette étude rétrospective. Parmi les 97 patients, 13 (13.4%) ont évolué vers un LCTE, et ce avec un délai moyen de 7,7 ans. Six patients présentaient un PP en grande plaque, et 7 un PP digitiforme. Parmi les 17 patients présentant un...

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Auteur principal : Leloup Pauline (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Dréno Brigitte (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Valeur prédictive du clone T et de l'antigène CD13 dans le parapsoriasis / Pauline Leloup; sous la direction de Brigitte Dréno
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Description matérielle : 1 vol. (37 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Dermatologie et vénérologie : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Valeur prédictive du clone T et de l'antigène CD13 dans le parapsoriasis
Description
Résumé : Quatre-vingt-dix-sept patients atteints de PP étaient inclus dans cette étude rétrospective. Parmi les 97 patients, 13 (13.4%) ont évolué vers un LCTE, et ce avec un délai moyen de 7,7 ans. Six patients présentaient un PP en grande plaque, et 7 un PP digitiforme. Parmi les 17 patients présentant un clone T cutané initial, 5 ont évolué vers un LCTE (29,4%). Parmi les 73 patients sans clone T initial, seulement 2 ont évolué vers un LCTE (2.7%). La présence d'un clone T initialement chez les patients atteints de PP était donc un facteur prédictif d'évolution vers un LCTE (p=0.0036). Parmi les 57 patients qui présentaient initialement une perte d'expression de CD13, 8 ont évolué vers un LCTE (14,0%), versus 4 (10,3%) pour les 39 qui avaient une expression normale de CD13. Les résultats n'étaient pas significatifs (p=0.601) quant au fait que la perte d'expression de CD13 soit un facteur prédictif d'évolution vers un LCTE. Conclusion : Une monoclonalité T doit être recherchée de façon systématique chez les patients atteints de PP. En effet, elle permet de sélectionner les patients atteints de parapsoriasis chez lesquels la surveillance du dermatologue doit être accrue, du fait d'un risque plus élevé d'évolution vers un LCTE. Par ailleurs, le risque d'évolution vers un LCTE n'est pas différent entre un PP digitiforme et PP en grande plaque dans notre étude.
Bibliographie : Bibliogr. f. 33-36, 50 réf.