Courbet ou La peinture à l'oeil
La quatrième de couverture indique : Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, "lapeinture à l'oeil". Expression à...
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Auteur principal : | |
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Format : | Livre |
Langue : | français |
Titre complet : | Courbet ou La peinture à l'oeil / Jean-Luc Marion,... |
Publié : |
Paris :
Flammarion
, impr. 2014, cop. 2014 |
Description matérielle : | 1 vol. (225 p.-[8] p. de pl.) |
Collection : | Tandem |
Sujets : |
Résumé : | La quatrième de couverture indique : Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, "lapeinture à l'oeil". Expression à entendre au double sens d'une peinture gratuite (ne dépendant ni des commandes de l'Etat ni des prix du Salon), et surtout d'une peinture qui ne fait pas "à l'idée" de ce qu'elle aurait déjà prévu - mais qui "voit" dans l'acte même de peindre. D'où une rupture avec le primat du dessin (Ingres), avec l'exotisme (Delacroix), le spectaculaire (Géricault), avec la maîtrise du regard du peintre, cela pour libérer la peine des hommes et l'élégance des choses. [...] Comme Cézanne, qui se revendiquait de lui, Courbet élève les choses à leur dignité dernière : non des objets construits et produits, mais des phénomènes surgissant et se donnant d'eux-mêmes à voir. |
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Bibliographie : | Bibliogr. p. 221-[226]. Notes bibliogr. en bas de pages |
ISBN : | 978-2-0812-6098-6 |