Résumé : |
Les lymphomes non Hodgkinien (LNH) se situent au sixième rang des cancers les plus fréquents en France et au neuvième rang en terme de mortalité environ. On distingue, au sein des LNH, différentes formes. Elles se différencient anatomopathologiquement, phénotypiquement et ont en plus certaines particularités. Quel que soit leur stade au moment du diagnostic, plusieurs options thérapeutiques existent ; elles reposent sur la chimiothérapie, l'immunothérapie, la radiothérapie ou la greffe de cellules souches hématopoïétiques. Les nouvelles thérapeutiques pour lutter contre cette pathologie sont basées sur la radioimmunothérapie. Cette méthode de radiothérapie qui consiste à irradier des petites tumeurs disséminées dans l'organisme après injection intraveineuse d'un anticorps porteur d'une forte radioactivité et qui a la propriété de se fixer sélectivement sur les cellules tumorales semble en effet très prometteuse.Une des cibles utilisée dans cette thérapie est le CD20. Cette cible est d'un grand intérêt pour la recherche de thérapeutiques, car elle est sur-exprimée à la surface de la majorité des lymphomes de type B. Elle se trouve être aussi bien exprimée chez l'homme que chez l'animal. Les nombreux succès dans ce domaine démontrent l'intérêt du modèle canin et de la thérapeutique humaine utilisée chez le chien. Les marqueurs immunohistochimiques utilisés chez les hommes sont eux aussi pertinents pour la classification des tumeurs canines. La réponse au traitement et les situations de récidives sont également comparables. Cette étude abordera l'intérêt de constituer des protocoles de RIT ciblant le CD20 chez le chien dans la recherche préclinique humaine mais aussi de la médecine vétérinaire.
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