L'imaginaire de la parenté dans les romans arthuriens, XIIe-XIVe siècles : colloque international, [12 et 13 juin 2009]

Quoique éclipsée par la figure proéminente d un héros, la parenté est au cœur de la matière de Bretagne. Or, nous n insistons peut-être pas assez sur son rôle primordial aussi bien pour l économie narrative que pour une meilleure compréhension, par le biais de l imaginaire, d aspects essentiels de l...

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Détails bibliographiques
Collectivité auteur : Centre d'études supérieures de civilisation médiévale Poitiers 1953-.... (Organisateur de réunion)
Autres auteurs : Aurell Martin (Éditeur scientifique), Gîrbea Catalina (Éditeur scientifique)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : L' imaginaire de la parenté dans les romans arthuriens, XIIe-XIVe siècles : colloque international, [12 et 13 juin 2009] / [organisé par le] Centre d'études supérieures de civilisation médiévale de l'Université de Poitiers; édité par Martin Aurell et Catalina Girbea
Publié : Turnhout : Brepols (éditions) , 2010
Collection : Histoires de famille. La Parenté au Moyen Age (Online) ; 11
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Sujets :
Documents associés : Autre format: L' imaginaire de la parenté dans les romans arthuriens, XIIe-XIVe siècles
Description
Résumé : Quoique éclipsée par la figure proéminente d un héros, la parenté est au cœur de la matière de Bretagne. Or, nous n insistons peut-être pas assez sur son rôle primordial aussi bien pour l économie narrative que pour une meilleure compréhension, par le biais de l imaginaire, d aspects essentiels de la société médiévale. Les romans arthuriens mettent en scène toutes sortes de familles, touffues comme celle de Lancelot, ou bien restreintes comme celles des vavasseurs ou petits nobles qui font des apparitions fulgurantes. Il y a aussi des lignées sanctifiées comme celle des gardiens du Graal, ou damnées comme la descendance de Modred. C est pourquoi les structures de parenté forment un cadre privilégié pour la prédestination et l évolution des personnages. Parfois elles fonctionnent selon de pratiques réelles. Dans certains cas, elles les influencent, ou bien elles s en écartent entièrement.Les alliances matrimoniales souvent problématiques des romans arthuriens, leurs généalogies complexes, leurs conflits et loyautés d ordre familial parviennent-ils à nous renseigner mieux sur la société médiévale, la légitimité, la violence, la vie privée, la femme? Ont-ils juste une valeur littéraire? Et quelle est la place du mythe païen ou de la pratique chrétienne dans le fonctionnement de la parenté? Enfin, l héraldique occupe une place centrale dans l imaginaire arthurien. Les armoiries, généralement signes d appartenance à une parentèle, acquièrent des significations multiples et subissent des distorsions. Elles ont une valeur symbolique, marquant des étapes dans le devenir d un personnage. Leur rôle politique de propagande n est pas non plus négligeable. L héraldique sert à la fois de marqueur d identité ou de masque: elle rattache l individu à son lignage ou souligne, au contraire, sa spécificité. Les textes, leur contexte ou l iconographie, pris séparément ou mis en vis-à-vis, peuvent répondre à toutes ces questions, voire en susciter d autres.
Variantes de titre : L' imaginaire de la parenté dans les romans arthuriens, 12e-14e siècles
Notes : Notice rédigée d'après la consultation du 2012-10-29
L'impression du document génère 238 p.
Titre provenant de l'écran d'accueil
Historique des publications : Numérisation de l'édition de Turnhout : Brepols, 2010
Configuration requise : Navigateur Internet ; lecteur de fichiers PDF
Bibliographie : Notes bibliogr.
ISBN : 978-2-503-53956-0