Évolution de la prise en charge des femmes enceintes séropositives au CHU de Nantes : étude rétrospective de 2000 à 2010

Aujourd'hui encore, la grossesse et le VIH est un sujet qui soulève plusieurs questions. En effet, nous savons qu'une femme séropositive peut heureusement avoir des enfants mais quels en sont les risques pour la mère, pour l'enfant et éventuellement pour le père ? En terme de risques...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Sicard Anna (Auteur)
Collectivités auteurs : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), Ecole de sages-femmes Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Brunet Cécile (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Évolution de la prise en charge des femmes enceintes séropositives au CHU de Nantes : étude rétrospective de 2000 à 2010 / Anna Sicard; sous la direction de Cécile Brunet
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2012
Description matérielle : 1 vol. (68 f.)
Note de thèse : Mémoire de sage-femme : Médecine : Nantes : 2012
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Évolution de la prise en charge des femmes enceintes séropositives au CHU de Nantes
Description
Résumé : Aujourd'hui encore, la grossesse et le VIH est un sujet qui soulève plusieurs questions. En effet, nous savons qu'une femme séropositive peut heureusement avoir des enfants mais quels en sont les risques pour la mère, pour l'enfant et éventuellement pour le père ? En terme de risques nous incluons évidemment celui de la transmission materno-fœtale mais aussi ceux pour le partenaire (si celui-ci est séronégatif) ; cependant d'autres risques apparaissent notamment le risque de résistance pour la mère qui est mise sous traitement antirétroviral systématiquement pendant une grossesse afin de limiter la transmission materno-fœtal du virus. De plus, le risque de toxicité pour le fœtus et le nouveau-né est très présent car la mère a reçu ce traitement antirétroviral pendant sa grossesse. Les professionnels de santé sont donc face à une balance bénéfice risque difficile à équilibrer. Méthode : Notre étude rétrospective de 2000 à 2010 inclus, reprend les femmes séropositives ayant accouché au CHU de Nantes. Résultats : Nous avons 116 femmes sur 11 années d'études qui ont eu 187 grossesses. 153 d'entres elles ont permis la naissance de 156 enfants. 4 d'entre eux sont séropositifs. Ce n'est pas dû à un échec de prise en charge mais plutôt à une absence de celle-ci. Soit la grossesse ou le statut séropositif était inconnu, soit la femme n'avait pas une bonne observance de son traitement. Finalement, peu de cas de toxicité néonatale ce sont présentés. Les experts ont de plus en plus l'expérience de ces traitements et ils préfèrent renforcer les doses pendant la grossesse pour permettre, lors de l'accouchement, de les diminuer. Cette augmentation de résistance n'est pas retrouvée dans nos résultats. Les femmes sont de plus en plus traitées avant la grossesse et peu d'entre-elles ont besoin de modifier leur traitement une fois enceinte. Conclusion : C'est une prise en charge complexe mais qui au fil des ans se stabilise et permet aux soignants de mieux maîtriser ces différentes situations.
Bibliographie : Bibliogr. f. 62-67 [54 réf.]