Gestion d'un arrêt cardiaque au cabinet médical : évaluation des connaissances et de la formation des médecins généralistes du département de la Vendée

La mort subite de l'adulte encore appelée, arrêt cardiaque, est aujourd'hui un problème de santé publique majeur. Elle touche 40 000 personnes chaque année en France. L'arrêt cardiaque est une urgence absolue, un défi important pour tout médecin témoin d'un patient en arrêt cardi...

Description complète

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Auteur principal : Cwicklinski Emelyne (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Chiale Éric (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Gestion d'un arrêt cardiaque au cabinet médical : évaluation des connaissances et de la formation des médecins généralistes du département de la Vendée / Emelyne Cwicklinski; sous la direction de Éric Chiale
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2012
Description matérielle : 1 vol. (79 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2012
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Gestion d'un arrêt cardiaque au cabinet médical
Description
Résumé : La mort subite de l'adulte encore appelée, arrêt cardiaque, est aujourd'hui un problème de santé publique majeur. Elle touche 40 000 personnes chaque année en France. L'arrêt cardiaque est une urgence absolue, un défi important pour tout médecin témoin d'un patient en arrêt cardio-respiratoire. L'évaluation de la connaissance des gestes de réanimation cardio-pulmonaire a fait l'objet d'une enquête descriptive, par questionnaire d'auto-évaluation auprès des 482 médecins généralistes du département de la Vendée. Cent quatre-vingt-deux praticiens ont été inclus. Les résultats montrent que 74 % ont déjà été confrontés à la prise en charge d'un arrêt cardiaque au moins une fois dans leur carrière, dont 12 % dans l'année précédent l'étude. Pourtant, 28 % n'ont jamais eu de formation aux gestes de réanimation cardio-pulmonaire. Seulement 25 % sont capables de citer l'enchaînement des trois gestes de survie : Alerter, Masser, Défibriller. Si 69% se sentent capables de diagnostiquer un arrêt cardiaque, 42 % seulement sont capables de citer les trois critères le définissant. Plus de 93 % des médecins ayant répondu au questionnaire portent un intérêt à une formation aux gestes de réanimation cardio-pulmonaire et 56 % la jugent indispensable. Promouvoir la mise en place de séances de formation pratique plus fréquentes aux gestes d'urgence ainsi qu'à la défibrillation demeure un moyen simple de maintenir et améliorer les connaissances.
Bibliographie : Bibliogr. f. 66-73 [85 réf.]