Pubertés précoces centrales : étude d'une cohorte de 79 cas

Les conséquences d'une puberté précoce sont la diminution de la taille finale, et pour les jeunes filles l'apparition d'une ménarche précoce et ses conséquences psychologiques. Depuis une trentaine d'années, l'adoption internationale est de plus en plus importante dans le mo...

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Auteurs principaux : Meyer Anne-Laure (Auteur), Caldaguès Ramos Emmanuelle (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Pubertés précoces centrales : étude d'une cohorte de 79 cas / Anne-Laure Meyer; sous la direction de Emmanuelle Caldagues
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Pédiatrie : Nantes : 2011
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Pubertés précoces centrales
Description
Résumé : Les conséquences d'une puberté précoce sont la diminution de la taille finale, et pour les jeunes filles l'apparition d'une ménarche précoce et ses conséquences psychologiques. Depuis une trentaine d'années, l'adoption internationale est de plus en plus importante dans le monde occidental. Les enfants adoptés ont un risque plus important de voir se développer une puberté précoce, caractérisée par son caractère parfois explosif. Nous avons étudié de manière rétrospective une cohorte de 79 enfants présentant une puberté précoce centrale, 74 d'entre eux ont reçu un traitement freinateur par agoniste de LHRH. Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative en terme de paramètres auxologiques et de maturation osseuse entre les enfants adoptés et les non adoptés au moment de la puberté. En revanche, la vitesse de croissance l'année précédant le diagnostic de puberté précoce était significativement plus importante pour les jeunes filles adoptées (+4.7 +- 3.6 SDS vs +1.9 +- 2.8 SDS pour les non adoptées, p<0.05). L'analyse des tailles prédites après 2 ans de traitement retrouvait un gain modeste (2.5cm) par rapport aux tailles prédites au début du traitement. Ces résultats sont probablement liés à la grande hétérogénéité de nos sujets. D'autres études avaient retrouvé des résultats similaires, et discutaient un traitement combiné par agoniste de LHRH / hormone de croissance dans la prise en charge des pubertés précoces.
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Bibliographie : Bibliogr. [59 réf.]