Villites et intervillites chroniques d'étiologie indéterminée : à propos d'une série nantaise de 178 cas

Les villites et intervillites chroniques d'étiologie indéterminée sont des lésions placentaires inflammatoires caractérisées par un infiltrat mononuclée au niveau du stroma villositaire ou de la chambre intervilleuse. Ces lésions sont associées à une morbidité fœtale sévère et sont à risque de...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Nowak Christel (Auteur), Le Vaillant Claudine (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Villites et intervillites chroniques d'étiologie indéterminée : à propos d'une série nantaise de 178 cas / Christel Nowak; sous la direction de Claudine Le Vaillant
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Gynécologie obstétrique : Nantes : 2011
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Villites et intervillites chroniques d'étiologie indéterminée
Description
Résumé : Les villites et intervillites chroniques d'étiologie indéterminée sont des lésions placentaires inflammatoires caractérisées par un infiltrat mononuclée au niveau du stroma villositaire ou de la chambre intervilleuse. Ces lésions sont associées à une morbidité fœtale sévère et sont à risque de récurrence. Cette étude rétrospective de 178 cas de villites et intervillites placentaires a permis de montrer que l'intervillite était la situation la plus à risque avec plus de 80% de RCIU et 30% de pertes fœtales anténatales. Les lésions mixtes, sans prédominance inflammatoire sur le versant fœtal ou maternel, pourraient être considérées comme équivalentes aux villites et traitées comme telles. La sévérité des complications semble reliée à l'importance de l'infiltrat inflammatoire. Un traitement par corticoïdes associé à l'aspirine pourrait être envisagé lors d'une grossesse ultérieure pour limiter les phénomènes immunologiques et inflammatoires impliqués dans la genèse des lésions. Des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer ces hypothèses.
Bibliographie : Bibliogr. f. [ réf.]