Les dysphonies post AVC : protocole d'évaluation globale

En France on dénombre 140 000 nouveaux-cas d'AVC par an. Les séquelles sur le langage (1/3 des patients auront des signes d'aphasie) sont bien connues et prises en charge rapidement dans les hôpitaux. En revanche les conséquences sur la voix, et parmi lesquelles les dysphonies, restent moi...

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Auteurs principaux : Bucher Ségolène (Auteur), Rousteau Gabriel (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les dysphonies post AVC : protocole d'évaluation globale / Ségolène Bucher; sous la direction de Gabriel Rousteau
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Mémoire d'orthophonie : Médecine : Nantes : 2011
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Les dysphonies post AVC
Description
Résumé : En France on dénombre 140 000 nouveaux-cas d'AVC par an. Les séquelles sur le langage (1/3 des patients auront des signes d'aphasie) sont bien connues et prises en charge rapidement dans les hôpitaux. En revanche les conséquences sur la voix, et parmi lesquelles les dysphonies, restent moins connues et moins bien détectées. C'est plutôt bien après l'AVC, dans la soixantaine d'UNV en France, que seront pris en charge ces dysphonies. Ces dysphonies post-AVC se tiennent au carrefour de plusieurs disciplines dans la mesure où leurs étiologies sont diverses : cause neurologique dans le cas du syndrome de Wallenberg par exemple, cause ORL lors d'une intubation traumatique, cause psychologique dans le cas de dépression post-traumatique. Nous nous sommes penchés sur les tableaux où les causes sont soit mixtes, soit non diagnostiquées. Nous démontrons que la respiration est toujours impliquée soit dans le geste respiratoire en lui-même, soit dans la gestion du flux aérien, soit dans la coordination de ce flux aérien à la vibration laryngée. Nous avons émis trois hypothèses liées à l'implication de la respiration dans les dysphonies post-AVC : la première hypothèse serait que la nouvelle condition physique des patients entrave leur possibilité d'avoir un geste respiratoire adéquat. Notre deuxième hypothèse serait que le son est corps or l'image corporelle est modifiée par l'accident. La dernière serait que la respiration est la cause de la dysphonie. Mais elle peut aussi en être le moyen de la rééducation.
140,000 cases of CVA are numbered each year in France. The after effects on the language (about one third of the surviving victims of strokes will show symptoms of aphasia) are well known and quickly managed in hospitals. On the other hand the after effects on the patient's voice, in particular dysphonias, are less known and less detected. It is rather long after the stroke happened that these dysphonias are took care of when the patient is admitted in one of the about sixty Unités Neuro-Vasculaire , the french equivalent of stroke units. These post-strokes dysphonias require multidisciplinary competences since they have various ethiologies: neurological causes as in case of a Wallenberg syndrome for example, otolaryngological causes in case of a traumatic tracheal intubation, psycological causes in case of a posttraumatic stress disorder. We have studied clinical pictures with either undiagnosed or mixed causes. Our conclusions imply that breathing is always involved either through the mechanics of breathing or through the air flow management or though the coordination of the air flow and the larynx vibration. We have put forward three hypotheses that bound breathing with post-strokes dysphonias. The first hypothesis suggests that the new physical condition of the patient hampers her or his breathing mechanics. The second hypothesis suggests that the voice and its self perception by the patient have been modified by the stroke. The last one also suggest that breathing mechanics could be a cause of a dysphonia, but also proposes it as a therapy tool.
Bibliographie : Bibliogr.