La matière arabe de l'alchimie latine : étude du contexte latin de réception et de reconstruction de la science de la fabrication artificielle dde l'argent et de l'or, milieu 12e siècle-milieu 13e siècle, une contribution à l'histoire des relations entre Orient et Occident au Moyen Age

Si les grandes lignes du développement du savoir alchimique en Europe sont relativement bien connues à partir du 14e siècle, d'importantes zones d'ombre subsistent sur le contexte premier de production et de diffusion de ce savoir aux 12e-13e siècles, époque pendant laquelle apparurent en...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Vinciguerra Anthony (Auteur), Tolan John Victor (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La matière arabe de l'alchimie latine : étude du contexte latin de réception et de reconstruction de la science de la fabrication artificielle dde l'argent et de l'or, milieu 12e siècle-milieu 13e siècle, une contribution à l'histoire des relations entre Orient et Occident au Moyen Age / Anthony Vinciguerra; sous la direction de John Tolan
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2010
Description matérielle : 2 vol. (785 p.)
Note de thèse : Thèse doctorat : Histoire médiévale : Nantes : 2010
Sujets :
Description
Résumé : Si les grandes lignes du développement du savoir alchimique en Europe sont relativement bien connues à partir du 14e siècle, d'importantes zones d'ombre subsistent sur le contexte premier de production et de diffusion de ce savoir aux 12e-13e siècles, époque pendant laquelle apparurent en latin, d'après des traductions réalisées à partir de l'arabe, le terme alchimia et une série de textes consacrés à la transformation des métaux et à la fabrication artificielle de l'argent et de l'or. Ma thèse a pour but d'apporter quelques éclaircissements à ces zones d'ombres en s'intéressant aux lieux, aux acteurs et aux modalités des transferts entre langue arabe et langue latine, entre Dar al-Islam et Latinité. L'objet de mon étude concerne en premier lieu le contenu et les grandes problématiques caractéristiques de l'alchimie arabe médiévale, dans laquelle les Latins vinrent puiser les matériaux de construction de leur propre science, du moins du regard porté sur celle-ci. En second lieu, sont examinés les corpus de textes liés à Hugues de Santalla (actif en 1145-1151) et Dominique Gundisalvi (actif en 1147-1214) qui furent parmi les premiers savants latins à introduire ces matériaux en latin. En troisième lieu, est présentée l'édition critique de deux oeuvres attribuées au traducteur et astrologue Michel Scot (actif 1215-1235), le Livre de la lumière des lumières de dédale et l'art de l'alchimie, qui témoignent des tentatives les plus anciennes en latin d'utiliser la matière alchimique arabe traduite, à des fins propres. Au final est esquisséle contexte lexical, sémantique et philosophique de la réception en latin de l'alchimie arabe, ainsi que les réseaux savants qui ont produit, utilisé et diffusé ce contexte de part en part de méditerranéen.
Variantes de titre : The arabic matter of latin alchemy. A study of the context of reception and reconstruction of the science of making artificial silver and gold, mid 12th-mid 13th century. A construction to the history of relations between and West in the Middle Ages
Bibliographie : Bibliogr. p. 769-779