Destins politiques de la souffrance : ntervention sociale, justice, travail

Au cours de ces dernières décennies, la notion de souffrance s'est diffusée de manière croissante dans de nombreuses institutions comme dans la recherche en sciences humaines. Saisie en termes de trouble, fragilité, vulnérabilité... elle sert à nommer l'inacceptable et l'injuste, au r...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Autres auteurs : Cultiaux John (Directeur de publication), Périlleux Thomas (Directeur de publication)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : Destins politiques de la souffrance, ntervention sociale, justice, travail / sous la direction de Thomas Périlleux et John Cultiaux
Publié : Toulouse : ERES , 2011
Collection : Sociologie clinique
Titre de l'ensemble : Sociologie clinique
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Accès direct soit depuis les campus via le réseau ou le wifi eduroam soit à distance avec un compte @etu.univ-nantes.fr ou @univ-nantes.fr
Contient : Pages de début
Des saisies politiques de la souffrance
Discuter ses enjeux, sa portée, ses limites
Une réflexion sur l'anthropologie de la fragilité, de la vulnérabilité et de la souffrance
Souffrances objectives, souffrances subjectives
Politiques de la souffrance, politiques du vivant : quand les corps parlent de la souffrance
La souffrance comme fait psychique et social
Nouvelles pathologies sociales et transformations de l'action sociale
Itinéraires de réparation et formation d'un espace de victimes autour d'un drame médical
Une analyse sociologique des discours sur la souffrance au travail
Un tiers pour comprendre et dénoncer les situations d'injustice ?
Sociologie clinique de la souffrance au travail : du psychique au social
Clinique et politique
Souffrance et critique sociale
Conclusions
Bibliographie
Pages de fin
Documents associés : Autre format: Destins politiques de la souffrance
Description
Résumé : Au cours de ces dernières décennies, la notion de souffrance s'est diffusée de manière croissante dans de nombreuses institutions comme dans la recherche en sciences humaines. Saisie en termes de trouble, fragilité, vulnérabilité... elle sert à nommer l'inacceptable et l'injuste, au risque de rendre l'individu responsable de ce qui autrefois relevait des structures sociales ou des violences institutionnelles. Dans le travail de la critique sociale, elle semble remplacer les vieux termes d'exploitation ou d'aliénation. Quel est l'enjeu de nommer de la sorte le négatif de l'existence ? Quelles sont les incidences sur les moyens de riposte dont il est possible de se saisir ? Après avoir interrogé de manière approfondie la catégorie souffrance pour en saisir les enjeux, la portée et les limites, les auteurs se centrent sur différents lieux institutionnels où elle fait référence : ceux de l'intervention sociale, de la justice et du travail. Ce sont autant de terrains dans lesquels s'éprouvent les difficultés et les écueils d'une écoute politisée des souffrances sociales mais où s'inventent aussi des pratiques cliniques ou des démarches collectives inédites. Aujourd'hui, le destin politique des souffrances est particulièrement important à considérer, d'abord pour l'acteur de terrain qui s'y trouve quotidiennement confronté et fait acte politique dès lors qu'il veut les rendre audibles sur une scène publique, mais aussi pour le chercheur ou le citoyen éclairé. Les auteurs réarticulent ici les rapports entre souffrance, justice et politique, pour déjouer les liens mortifères que tissent les souffrances sociales, et réactiver le potentiel critique et créatif qu'elles recèlent également
Notes : Titre provenant de l'écran d'accueil
Configuration requise : Accès par internet. Logiciel Adobe Acrobat Reader 6.0 et plus
Type de ressource électronique : HTML et PDF