Apport de la bronchoscopie interventionnelle dans le traitement palliatif des obstructions trachéales et bronchiques d'origine néoplasique : à propos de 85 cas

La bronchoscopie interventionnelle rassemble des techniques de désobstruction efficaces (désobstruction mécanique à l'aide du bec du bronchoscope, thermocoagulation, laser, cryothérapie et pose d'endoprothèses) pour le traitement des sténoses trachéo-bronchiques tumorales au-delà de toute...

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Auteurs principaux : Tessier Marine (Auteur), Denis-Delpierre Nathalie (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Apport de la bronchoscopie interventionnelle dans le traitement palliatif des obstructions trachéales et bronchiques d'origine néoplasique : à propos de 85 cas / Marine Tessier; sous la dir. de Nathalie Denis-Delpierre
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2003
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Pneumologie : Université de Nantes : 2003
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Apport de la bronchoscopie interventionnelle dans le traitement palliatif des obstructions trachéales et bronchiques d'origine néoplasique
Description
Résumé : La bronchoscopie interventionnelle rassemble des techniques de désobstruction efficaces (désobstruction mécanique à l'aide du bec du bronchoscope, thermocoagulation, laser, cryothérapie et pose d'endoprothèses) pour le traitement des sténoses trachéo-bronchiques tumorales au-delà de toute ressource thérapeutique anticancéreuse usuelle. 85 patients ayant eu une première bronchoscopie de désobstruction à Nantes, Rennes et Brest, pendant l'année 2002, pour la prise en charge de sténoses trachéo-bronchiques tumorales invalidantes. 48 % ont bénéficié d'une désobstruction mécanique, 54 % de laser et 68 % de la pose d'une ou deux prothèses. L'intervention a duré 61 +- 29 minutes et 84 % des patients n'ont qu'une seule intervention. La durée d'hospitalisation encadrant ce geste a été de 6,8 +- 12,6 jours, et 48 % des patients étaient rentrés à domicile au septième jour. La survie à 6 mois est de 40 %, tous types histologiques et techniques de désobstruction confondus. Certes, la bronchoscopie est un geste invasif, mais semble d'une durée acceptable, grevée de peu de complications, et permet au patient de regagner rapidement son domicile, après lui avoir conféré une amélioration symptomatique certaine. Il semble donc licite de proposer ce geste à des patients en situation palliative.
Bibliographie : Bibliogr.